D’après un article paru dans Aggielandmormon, le 30 juin 2015

C’est un pari réussi quand on dit que la vie aura son lot de défis lorsque les premiers mots que le médecin prononce lors de votre naissance sont,

« C’est une fille », et  « elle est trisomique. »

Heureusement, mes imperfections à la naissance n’étaient pas un symptôme du Syndrome de Down, comme le médecin l’avait diagnostiqué et par là j’ai évité un état qui aurait soulevé plusieurs défis dans ma vie. Comme vous vous y attendez, beaucoup d’épreuves, beaucoup d’entre elles étant physiques, sont inévitablement venues croiser ma route. Avant mon 3ème anniversaire, un chat a griffé mon œil gauche et les médecins ont expliqué à mes parents : « il y a de fortes chances qu’elle soit aveugle le reste de sa vie. » De très nombreuses années plus tard, un autre médecin a avoué, « je ne sais pas ce qui provoque ces fausse-couches, ou si un jour vous serez en mesure d’avoir des enfants. » Comme de nombreuses personnes dans cette vie, j’ai enduré des difficultés personnelles, des handicaps, l’infertilité, des déceptions au travail et des épreuves. Les hauts et les bas de la vie ont fait les monts et les vallées de mon histoire.

La vie a eu de nombreux défis depuis cette erreur de diagnostic à ma naissance, mais il y a aussi eu des bénédictions magnifiques – être capable d’utiliser mes talents pour un travail d’enseignante que j’aime, me marier à un homme bon et la naissance de nos 3 magnifiques garçons qui avaient une chance sur deux d’hériter de mes défauts génétiques. Après avoir passés 10 ans à déménager et à étudier, nous avons finalement acheté notre première maison, nous nous sommes installés avec une bonne situation professionnelle et un bon voisinage, et nous avons fait du mieux que nous pouvons pour mener une bonne vie, lorsqu’une autre tempête a frappé avec les mots d’un autre médecin.

« C’est le cancer. »

En janvier 2013, quelque chose plus grand que les hauts et les bas normaux s’est écrasé sur mon chemin – j’ai été diagnostiquée d’un cancer invasif du sein stade 2B juste après que mon mari découvre une tumeur sur mon sein gauche. Nous avons tous des mises à l’épreuve et des difficultés, mais le cancer a été la plus grande pour moi. Ca a été une tempête dévastatrice, une nuée des ténèbres, une force puissante comme je n’en n’ai jamais fait l’expérience avant. C’est l’épreuve qui m’a mise à genoux et m’a fait pleurer, et demander à Dieu, si c’était Sa volonté, d’éloigner la coupe de moi.

Entendre « c’est le cancer » m’a dépassé, mais c’est devenu un grand paradoxe dans ma vie, similaire à ceux dont parle le Sauveur lui-même – celui qui perd sa vie la trouvera. Ce qui aurait pu me consumer de désespoir a inspiré en moi un changement de cœur. Peu de temps après mon diagnostique, j’ai relevé le défi de Elder Bednar de ne pas « me tasser », et j’en ai fait le thème de ma bataille. Alors que mon corps était drogué, détruit, endommagé et né de nouveau depuis l’intérieur, mon âme a été changée pour de bon. C’est dans les pires épreuves de ma jeune vie que mon cœur s’est tourné vers mon Sauveur. J’ai commencé à voir l’évangile de ma jeunesse à travers des yeux nouveaux (ou œil, dans mon cas !). J’ai appris à voir, à entendre et à comprendre avec mon cœur.

J’ai été convertie grâce au cancer.

Combattre le cancer, comme la conversion, ne se fait pas rapidement ou d’un seul coup. « La conversion est un processus constant…Graduellement et presque imperceptiblement, nos motivations, nos pensées, nos paroles et nos actions s’alignent avec la volonté de Dieu. La conversion au Seigneur demande de la constance et de la patience. Savoir que l’évangile est vrai est l’essence d’un témoignage. Etre invariablement fidèle à l’évangile est l’essence de la conversion. Nous devrions savoir que l’évangile est vrai et être fidèle à l’évangile. »

Avant le cancer, je n’avais jamais été éprouvée au-delà de ce que je pouvais supporter sans me tourner complètement vers le Seigneur et malheureusement, je n’ai pas toujours été patiente ou constante dans l’évangile. Durant ma bataille contre le cancer, pourtant, j’ai choisi de me tourner complètement vers le Seigneur. J’ai fait l’effort de Le rechercher et j’ai mis Ses promesses à l’épreuve quand il dit : « n’allez-vous pas maintenant revenir à moi, et vous repentir de vos péchés, et être convertis, afin que je vous guérisse? »

Durant les traitements, j’ai entendu de nombreuses choses troublantes et alarmantes de la part de plusieurs médecins. En même temps, on m’a enseigné à reconnaître plus complètement les paroles du Grand Physicien, notre Maître Guérisseur, Jésus-Christ, alors qu’Il a utilisé l’épreuve du cancer pour me guérir et me « guérir » Voici cinq leçons qu’Il m’a apprises tout au long de ce processus

1.L’amour est l’essence de l’évangile

Il nous est commandé d’aimer Dieu de tout notre cœur, d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, et d’aimer comme le Sauveur nous a aimé. Nous montrons cet amour en servant les autres. Avant le cancer, je pensais que le service était un geste imposant qui demandait beaucoup de temps, mais j’ai appris que bien souvent les petits actes d’amour nous aident à nous sentir plus proches du Sauveur.

Une telle chose s’est produite très tôt dans mon voyage. Il était prévu que je parle à l’église sur le thème de Jésus-Christ, quelques jours après avoir été diagnostiquée. Même si mon Evêque m’avait proposé de me relever de cet appel, j’ai fait comme prévu, sachant que j’avais besoin de toutes les bénédictions que je pouvais avoir avant de commencer ma bataille. Des bénédictions immédiates ont commencé à se déverser avec les membres de ma paroisse qui ont organisé une surprise, en témoignage de leur amour et de leur soutient. Je me suis levée pour rendre témoignage de Jésus-Christ et j’ai vu un incroyable et touchant exemple de l’amour de Dieu pour moi : une mer de rose –  des robes roses, des cravates, des chemises, des nœuds, des jupes, des chaussures, des bijoux et des écharpes, comme une assemblée entière de Guerriers Roses, montrant leur bonne volonté à combattre le bon combat avec moi. C’était une expression extérieure des alliances que ces saints ont faites pour « être des témoins de Dieu, en tout temps et en toutes choses et dans tous les lieux et être disposés à porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers ; et à pleurer avec ceux qui pleurent, oui, et à consoler ceux qui ont besoin de consolation. » Je rends témoignage que Dieu « fait attention à nous et nous garde. Mais c’est en général au travers d’une autre personne qu’il répond à nos besoins. C’est pourquoi il est vital que nous nous servions les uns les autres. » Ce service d’amour est au cœur de l’évangile, et ma famille et moi n’aurions pu survivre sans lui.

2.Vous ne pouvez pas tout faire, mais vous n’êtes jamais seuls.

Je me décrirais comme une personne forte. L’indépendance, la débrouillardise et l’assurance sont quelques uns de mes talents. Mais nos talents peuvent souvent devenir une source d’orgueil, que Satan utilise contre nous. “Si nous ne faisons pas attention, Satan peut causer notre chute spirituelle en nous corrompant avec nos forces tout en exploitant nos faiblesses.” Quand nous ne reconnaissons pas le Sauveur en toutes choses et étant pourtant celui qui donne tous les dons, nous sommes souvent forcés de nous humilier. Dans mon cas l’humilité est venue en faisant l’expérience de perdre totalement la force ou la capacité d’accomplir quoi que ce soit de moi-même. Au pire moment vers la fin de mes chimio, mon corps était hors d’usage et mon système immunitaire était inexistant à un tel point que je n’avais pas la force de me hisser hors du lit. Je n’avais pas envie de manger, et c’était comme si mon cerveau avait perdu sa capacité à faire fonctionner mes mains. Le désespoir et la peur ont tenté de s’emparer de moi. Comment pourrais-je prendre soin de mes enfants? Comment je vais faire pour m’en remettre suffisamment pour continuer la chimio et terminer le combat si je n’ai même pas l’énergie de me tenir debout? Comment je vais faire pour animer cette fête de naissance? Comment je vais faire pour passer le 4 juillet à la mer? Je suis passée de l’état de “cette maman” qui pouvait “tout faire”, à l’état de n’être capable de ne rien faire. Il fallait que j’apprenne cette leçon :” Oui, je sais que je ne suis rien; pour ce qui est de ma force, je suis faible…mais je me vanterai de mon Dieu, car, avec sa force… » Ce n’est pas grave de ne pas pouvoir « tout faire », nous avons tous besoin de l’aide du Sauveur.

Il nous a été promis que nous « …pouvons tout à travers celui que nous fortifie, »17 mais comment cela est-il possible quand nos limites physiques rendent parfois cette traduction littérale discutable ? J’ai perdu de la force physique, ce qui m’a paralysé émotionnellement ; mais tout comme le Sauveur à Gethsémané, mon Père Céleste ne m’a laissée seule. Des anges terrestres m’ont consolé – un voisin s’est précipité a travers mes escaliers pour sauver mon bébé qui pleurait dans son berceau. Les membres de ma famille et les amis ont laissé tomber leurs projets pour venir me réconforter, faire le ménage, faire à manger et me nourrir. Je n’ai jamais été seule. Il y a eu des moments où mon corps ne pouvait pas faire toutes ces choses, mais toutes les choses importantes ont été faites parce que j’ai été renforcée par ceux qui ont donné de leur temps et leurs talents pour me servir et m’édifier. Nous ne sommes jamais seuls, mais parfois nous devons nous humilier pour demander et accepter l’aide de Dieu. J’ai été forcée d’être humble pour comprendre que c’est seulement à travers le Christ que je peux tout faire, parce qu’aucun d’entre nous ne peut tout faire tout seul.

 

3.Vous êtes plus que votre corps

J’ai passé mon 34ème anniversaire à l’hôpital suite à une double mammectomie et une reconstruction. Quand je suis rentrée à la maison j’avais mal, j’étais brisée et je me sentais comme Frankenstein avec ses points de suture et ses cicatrices et mes 4 drains qui sortaient de mon corps. Ca a été un autre moment difficile de mon traitement. La douleur était invalidante et je n’étais pas préparée à la tristesse ressentie de perdre mon corps « réel ». Je détestais la vue de mes cicatrices, mon nombril chirurgical, et mon nouveau corps bombé et tombant. Je me souviens avoir pensé que je ne me sentirai plus jamais normale. Vue que je ne pouvais faire plus que rester au lit, j’ai prié pour être réconfortée. Une écriture que j’avais lue de nombreuses fois a eu une toute nouvelle signification « Souvenez-vous que les âmes ont une grande valeur aux yeux de Dieu. » C’était comme si ce passage était écrit juste pour moi à ce moment-là. « Souviens-toi, Melodee, que la valeur de ton AME est grande. » Et je me suis souvenue, « ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que son esprit demeure en vous ? » As-tu oublié que tu es une fille d’esprit d’un roi et que ton esprit, ton âme lui est précieuse ? Tu n’es pas ce corps. TU es l’esprit qui y demeure.

Le Seigneur ne me voit pas avec mon corps imparfait, parce qu’il ne voit pas comme l’homme ; «l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » Si mon cœur est converti, le Seigneur peut me voir comme une âme d’une grande valeur. Même si mon estomac se trouve là où était ma poitrine et que les tatouages remplissent les parties qui manquent et que les cicatrices couvrent mon corps, le Seigneur m’a guéri en guérissant mon cœur et en rendant mon âme plus forte.

 

4.Le cancer d’une femme est le chancre d’une autre.

Avant d’être touchée par le cancer je me suis souvent demandée 1) pourquoi les gens étaient incapables de surmonter certaines épreuves) pourquoi d’autres semblaient avoir une vie si facile. Et puis j’ai vécu une épreuve extrêmement difficile à surmonter, et je me suis rendue compte combien j’avais eu tord d’essayer de juger la vie des autres. Le cancer se vit quelque part sous les yeux du public. Quand les gens me voyaient en tant que la patiente cancéreuse chauve et fatiguée, ils me disaient des choses comme, « je ne sais pas comment tu fais, » ou « quand je pense à ce que tu traverses, je réalise que je n’ai pas de raisons de me plaindre. » En même temps j’ai commencé à dire « oui, j’ai un cancer. Mais je n’ai pas à faire face au divorce, ou à vivre avec un enfant handicapé, ou je ne suis pas maltraitée, je n’ai pas vécu la mort d’un parent ou d’un enfant ou perdu mon travail, je ne suis pas pauvre, je n’ai pas de dépendance ou je ne fais pas face à d’autres tempêtes majeures qui écrasent la vie des autres. » Cette vie est un test, mais le test est différent pour chacun d’entre nous. « Tout le monde a des épreuves différentes, et Père Céleste en est conscient. Si nous sommes suffisamment humbles pour suivre le plan qu’Il a pour nous, nous serons heureux. »

J’ai été capable de vaincre le cancer, mais conduire quand il y a beaucoup de circulation me donne des crises d’anxiété. Nous devons nous souvenir en permanence que ce qui semble impossible pour l’un peut être facile pour l’autre. A travers mon expérience avec le cancer, j’ai acquis la compréhension que l’histoire des autres n’est pas comme la nôtre : ni leurs forces, ni leurs faiblesses ; ni leurs triomphes, ni leurs épreuves ; nous ne devrions donc pas comparer notre situation sur le chemin avec le chemin des autres. « Ce n’est pas possible de juger les autres équitablement à moins de connaître leurs désirs, leur foi, et leurs objectifs… Les gens ne sont pas dans la même situation. L’un peu commencer en haut et l’autre en bas, et ils peuvent se rencontrer tandis qu’ils vont dans des directions opposées…Ce n’est pas où vous êtes mais plutôt dans quelle direction vous allez qui compte…Au mieux, l’homme peut juger ce qu’il voit ; il ne peut juger le cœur ni les intentions ou commencer à juger le potentiel de son voisin. » La constante est que sans le Seigneur, aucun d’entre nous ne peut espérer devenir parfait. « Bien que nos épreuves soient diverses, il y a une chose que le Seigneur attend de nous, peu importe nos difficultés et notre peine : Il attend de nous que nous allions de l’avant. »

5.Aimez votre conjoint de tout votre cœur

« Un conjoint est la seule personne autre que le Seigneur qu’il nous est commandé d’aimer de tout notre cœur » Comment pouvez-vous aimer Dieu ET votre conjoint de tout votre cœur ? L’équation a l’air impossible, c’est un autre paradoxe de l’évangile qui s’avère exacte quand deux personnes font et respectent des alliances sacrées dans la Maison du Seigneur. Le mariage au Temple est appelé « l’Alliance du Mariage », et « quand les soucis arrivent dans un mariage de l’alliance, le mari et la femme y travaillent ensemble. Ils se marient pour donner et grandir, liés par des alliances faites l’un à l’autre, à la communauté et à Dieu. » Avant le cancer, je faisais mon possible pour être une épouse aimante et un soutient, mais je n’aurais jamais imaginé qu’une grande tempête de la vie viendrait mettre à l’épreuve ces vœux. Pendant la tempête, j’ai été plus reconnaissante de faire partie d’une union éternelle, qui ne peut être jetée dans les eaux de l’épreuve. J’ai vu comment « un mariage au temple donne une perspective éternelle et une assistance divine plus grande que ce qu’un mariage civil peut offrir. »

Tout le monde n’est pas aussi chanceux. De temps en temps, des compagnes survivantes partagent que leur « partenaire » les a quitté pendant le cancer. Lorsque j’entends ces histoires je suis immédiatement reconnaissante pour les bénédictions de mon mariage. Avec tous les inconnus dans la guerre contre le cancer, je n’ai jamais à me poser la question de la force de ces liens. J’ai même commencé à être plus inébranlable et déterminée à vivre à la hauteur des alliances que j’ai faites, et de temps en temps encore je reçois une peu plus d’aide et de bénédictions grâce à elles.

Traverser la tempête n’a pas été facile, particulièrement pour mon mari. Stephen a dû voir son amour détruite, chauve—il a même rasé ma tête !—presque sans vie et physiquement faible. « Pour le meilleur et pour le pire » ne se rapproche même pas de l’ampleur de processus. Tout le long il a dû être le soutien de la famille, le plus fort, celui qui devait encaisser plus qu’il ne pouvait partager et celui qui n’a pas eu de cancer et qui devait donc « ne pas » se plaindre.

Maintenant que la tempête est passée, je plonge mon regard dans les yeux de mon mari et je peux savoir qu’il m’aime plus que mon moi temporel : Stephen a aimé la plus jeune et plus magnifique moi. Il a aimé la chauve, celle qui vomissait, saignait, celle qui a été recousue. Il aime qui je suis avec mes cicatrices physiques et émotionnelles. Il aime mon âme, et cela m’aide à l’aimer en plus de tout mon cœur. Nous n’avons pas fait simplement le vœu « jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Nous sommes partenaires pour l’éternité et si nous sommes déterminés et convertis pour garder nos alliances, nous serons renforcés de façon à supporter toutes les épreuves.

La promesse du Sauveur était vraie pour moi « …et après…des tentations…et beaucoup de tribulations, [j’ai été] convertie et [Il m’a guéri] »

Le 27 mai 2014 mon médecin a dit :

« Vous n’avez plus de cancer. »

Cela peut paraître fou, mais parfois je me dis que j’aimerais bien encore avoir un cancer. Mais plutôt j’aimerais avoir une motivation du Seigneur pour de pas « me tasser ». Pendant l’épreuve, nous avons plus de raisons de rechercher et trouver le Sauveur et de prendre son joug sur nous. Je me suis sentie proche du Christ pendant ma bataille contre le cancer et je ne veux pas perdre ça maintenant que je suis guérie, mais il ne tient qu’à moi de continuer à être convertie. Je dois faire mon possible pour continuer à rechercher, à apprendre, à endurer et à devenir parfaite. La conversion n’est pas juste un évènement une fois dans une vie ou une corvée à accomplir. « La conversion n’est pas la fin, mais le commencement d’une nouvelle façon de vivre. »

Et maintenant ?

Je dois continuer à « agir selon les doctrines que [je] sais être vraies et garder les commandements jour après jour, mois après mois. Une personne réellement convertie attire le pouvoir de l’Expiation et reçoit le salut pour sa propre âme, et ensuite part exercer une puissante influence sur tous ceux qui le ou la connaissent. » Une fois convertis, nous sommes sensés renforcer nos frères, et partager mon témoignage continue de me renforcer. Etre guérie du cancer m’a aidé à me préparer à faire face à la prochaine tempête, qui viendra inévitablement. La prochaine fois, j’espère que le Seigneur n’aura pas à me demander, « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » Un jour je pourrais entendre les paroles du Maître Guérisseur :

C’est bien, bon et fidèle serviteur…entre dans la joie de ton maître. »33