Voici l’extrait d’un discours donné par Elder Holland lors d’un coin de feu à BYU en 2009 appelé « Le Meilleur Est Encore a Venir »

Regardez vers l’avant et souvenez-vous que la foi regarde toujours vers l’avenir.

La foi est tournée vers l’avenir

Maintenant qu’une nouvelle année commence et que nous essayons de faire le point et de tirer profit des leçons du passé, je vous supplie de ne pas vous attarder sur des jours qui sont révolus ni de vous languir en vain de ce qui n’est plus, aussi agréable que cela ait pu être. Nous devons apprendre du passé mais nous ne devons pas y vivre. Nous regardons en arrière pour revendiquer les tisons d’expériences ardentes, mais pas leurs cendres. Puis, lorsque nous avons appris ce que nous devions apprendre et avons pris avec nous ce que nos expériences nous ont donné de meilleur, nous regardons devant nous et nous nous souvenons que la foi est toujours tournée vers l’avenir. La foi a toujours à voir avec des bénédictions, des vérités et des événements qui, au final, opéreront dans notre vie.

Une manière plus théologique de parler de la femme de Lot est donc de dire qu’elle n’avait pas la foi. Elle doutait de la capacité du Seigneur de lui donner quelque chose de meilleur que ce qu’elle avait déjà. Apparemment, elle pensait que rien de ce qui l’attendait ne pouvait être aussi bien que ce qu’elle laissait derrière elle.

Aspirer à retourner à un monde dans lequel il n’est pas possible de vivre maintenant, être perpétuellement insatisfait de la situation dans laquelle on est tout en n’ayant qu’une vision pessimiste de l’avenir, passer à côté du présent et de l’avenir tant on est piégé dans le passé, tels étaient les péchés de la femme de Lot.

Après avoir rappelé la vie privilégiée et facile de sa jeunesse, sa naissance, son instruction et sa position au sein de la société juive, l’apôtre Paul a dit aux Philippiens qu’il considérait tout cela comme de la boue comparé à sa conversion au christianisme. Je le cite en paraphrasant :

« J’ai cessé de m’extasier sur le ‘bon vieux temps’ et dorénavant je m’empresse de regarder l’avenir ‘afin de saisir ce pour quoi le Christ m’a saisi’ » (voir Philippiens 3:7–12).

Ensuite, viennent ces versets :

« Mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,

je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13–14).

Cela n’a rien à voir avec la femme de Lot. Il n’est pas question ici de regard en arrière vers Sodome et Gomorrhe. Paul sait que c’est quelque part dans l’avenir, tout là-bas où les cieux nous emmènent, que nous remporterons « le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ».


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