Les victimes d’un abus sexuel pourraient penser qu’il n’y a aucun espoir, qu’elles seront endommagées pour toujours, et qu’elles ne connaîtront jamais le bonheur de nouveau.

Mais avec l’Evangile du Christ, il y a de l’espoir, du réconfort, et l’amour infini que notre Père Céleste a pour ses enfants.

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Voici 6 étapes destinées aux victimes pour guérir et surmonter toute forme d’abus avec l’amour et le soutien de notre Père-Céleste.

Recherchez de l’aide et stoppez l’abus

Le 1er pas à franchir pour guérir d’abus est de se sortir de la situation abusive. Une victime ne peut pas commencer sa guérison dans un environnement de peur et de souffrance. L’Eglise conseille que les victimes “devraient demander de l’aide immédiatement et en principe à leur évêque (ou président de branche) qui aidera à protéger celles-ci de la maltraitance et de les guider vers l’assistance et les conseils nécessaires”.

Faites confiance au Seigneur, ne le blâmez pas

Vous êtes un enfant de Dieu, et le Seigneur vous aime. Après un abus, et particulièrement un abus sexuel, une victime se sent blessée et pourrait rendre Dieu responsable de ce qui lui ai arrivé. Mais en réalité, Dieu veut vraiment son bonheur. L’abus est perpétré au travers du libre arbitre des autres, et Dieu ne tolère aucun abus quel qu’il soit (Matt 18:6, D&A 121:36-40).

Richard G. Scott dans l’article de l’Ensign « guérir des cicatrices tragiques de l’abus » dit que « à moins de ne guérir qu’au travers du Seigneur, les abus psychologiques, physiques et sexuels peuvent causer de sérieuses et durables conséquences » Même si, il paraît impossible de refaire confiance à quelqu’un après avoir subi un abus, les victimes peuvent vraiment faire confiance au Seigneur pour les aider. Il est certainement la personne en qui nous pouvons avoir toute confiance.

introspection

Ce n’est pas votre faute

Les victimes d’abus sont innocentes face au crime commis contre elles. L’Eglise rappelle que « les victimes d’abus devraient être assurées qu’elles ne sont pas les personnes à blâmer pour le comportement nocif des autres. Elle ne doivent pas se sentir coupables » Elles sont responsables de leurs propres actions pas des actions de leurs agresseurs.

Les victimes ne devraient craindre les reproches ou les jugements des autres. Leur famille, amis, évêque de leur paroisse ne doivent pas les rendre responsables de l’abus. Ils doivent être aimants et prêts à les aider. Halfofus.com (site dédié à l’abus) on peut lire qu’il est important pour les victimes d’abus d’avoir un réseau de soutien, des amis, de ma famille ainsi que les membres de l’Eglise peuvent être un énorme soutien pour elles.

prie et étudie

Priez

Priez pour que Dieu vous soulage, priez pour recevoir sa force, priez pour recevoir la foi d’une guérison. Les écritures nous enseignent « d’invoquer Dieu pour tout notre entretien »(Alma 37:36) Parce que Dieu vous soutiendra, il enverra du réconfort et une direction grâce au Saint Esprit. Dieu veut que les victimes d’abus puissent guérir, il suffit qu’elles le lui demandent.

La guérison demande d’y croire

On ne peut cicatriser des abus si nous ne commençons pas par croire qu’il est possible d’en guérir. Même si il semble impossible de pouvoir en sortir rapidement, les victimes doivent chercher à avoir la foi qu’ils y arriveront. Leur attitude et l’utilisation de leur libre arbitre jouent un rôle essentiel dans le processus de guérison.

Richard G Scott dit que « Vous avez sans doute des cicatrises liées aux sévices, mais celles-ci n’ont pas besoin d’être permanentes… Vous êtes libres de vous déterminer à surmonter les conséquences néfastes des sévices. » Les victimes ont le droit d’avoir foi en leur pouvoir d’autoréparation. » Lorsqu’une victime croit en elle, elle gagne en confiance et ça l’aidera à poursuivre sa guérison.

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Pardonnez

Le pardon ne veut pas dire qu’une victime doit retomber dans le cycle du sévice. Anne Horton qui a contribué à l’article «  a conversation on Spouse Abuse » dit que beaucoup de gens pensent que pardonner veut dire oublier…. Mais alors que le Seigneur nous demande de pardonner, il ne nous demande pas d’oublier les leçons apprises ni de faire confiance à l’agresseur.

Richard G Scott encourage le pardon envers un agresseur, tout en conseillant aux victimes d’éviter de penser qu’il faille rendre responsable celui-ci pour toutes les choses difficiles de leur vie passée. » On ne peut se focaliser sur la guérison et un futur meilleur si nous sommes coincés dans le passé, si une victime ne peut aller de l’avant elle ne pourra guérir.

Pardonner à son agresseur aide la victime à se libérer. Si celle-ci ne parvient pas à pardonner, alors une rancune toxique la dévorera de l’intérieur. Il ne peut y avoir de progression, ni de même de stagnation, mais des pas effectués en arrière. Même si les actions d’une personne malveillante ne peuvent être justifiées, la haine envers celle-ci ne causera qu’un tort émotionnel préjudiciable pour la victime.

La haine et la vengeance ne sont jamais la réponse. Cela ne changera pas le passé ou ne permettra pas à la victime de se sentir mieux. Nous apprenons des Écritures qu’il est requis de nous de pardonner à tout le monde (D&A 64:10), et lorsqu’une victime pardonne à son persécuteur cela lui apportera du réconfort et du soulagement.


Article écrit par Abby Thorne pour LDS.net traduit par Annette