“Vous n’êtes pas tenues de tout faire, et ce n’est pas grave”

Pendant la Conférence des femmes de BYU du 3 mai, sœurs Sharon Eubank et Reyna Aburto, conseillères dans la présidence générale de la Société de Secours, ont parlé des façons dont nous pouvons surmonter nos différences dans l’Eglise, et mieux nous servir les unes les autres. Ces actes d’amour et de mains tendues peuvent être simples, ont-elles enseigné, et plus créatifs que nous pouvons le réaliser.

Sœur Aburto a partagé une histoire touchante d’un enfant de 5 ans qui lui a rendu service. Peu avant qu’elle fasse son premier discours à la Conférence Générale, sœur Aburto était nerveuse, ce qui est compréhensible, mais un jeune garçon de sa paroisse est venu vers elle et a dit : « Je sais qui va parler à la prochaine Conférence Générale. Vous êtes sœur Aburto, et je vais prier pour vous. »

Suivre l’influence de l’Esprit

Rien qu’un commentaire attentionné ou une petite prière peuvent être des façons de nous servir les unes les autres si nous suivons l’influence de l’Esprit.

D’ailleurs, sœur Eubank s’est donné pour objectif de suivre l’influence de l’Esprit une fois par jour, et elle a dit : « Je n’avais pas réalisé à quel point l’Esprit peut être créatif. » Certaines choses qu’elle a ressenti devoir faire étaient d’apprendre à des enfants à jouer au Yahtzee, écouter une amie distraite lui raconter une histoire qu’elle lui avait déjà racontée auparavant, et même faire une sieste. C’est incroyable à quel point le fait de chercher à faire la volonté du Seigneur est souvent en accord avec ce dont nous avons le plus besoin.

Concernant son but de suivre l’Esprit, sœur Eubank a partagé cette expérience : « Parfois, je suis tellement oppressée par toutes les choses que j’ai à faire que je ne sais plus quelles sont les priorités. J’ai commencé à demander au Seigneur chaque matin quand je me réveille : « Quelle est la chose que tu veux que je fasse aujourd’hui ? » Je suis une perfectionniste, donc j’ai tendance à penser que si une chose est bien, il est encore mieux d’en faire cinq, ou dix, et je me sens ensuite complètement dépassée. Mais j’ai calculé que si je fais une chose qui vient de l’inspiration, et que je le fais 365 jours par an pendant 50 ans, ça fait un total de 18250 choses que le Seigneur veut que je fasse. Il a donc compté sur moi 18250 fois, et j’ai fait de mon mieux pour lui répondre. Ce n’est pas rien. »

Mais sœur Eubank réalise que même une chose par jour serait impossible à accomplir sans le pouvoir fortifiant de notre Sauveur. Elle a dit : “l’un des sentiments les plus merveilleux est d’aller au lit le soir et de savoir que vous avez fait du mieux que vous pouviez, et de l’offrir au Seigneur en disant : « j’ai fait de mon mieux, mais peux-tu s’il te plait accroitre mes offrandes par la grâce de Jésus-Christ ? »

Simplifiez votre vie

Sœur Aburto a également parlé du fait de simplifier nos vies pour nous concentrer sur quelques choses qui sont justes. Elle a dit : « Je veux vous assurer que le Seigneur accepte vos efforts. Les annonces lors de la Conférence Générale ne nous demandaient pas forcément d’en faire plus, car nos listes sont déjà bien remplies, mais peut-être pouvons nous faire les bonnes choses, les choses simples, les choses que le Seigneur Lui-même veut que nous fassions. »  

Partageant un exemple de sa propre vie, sœur Aburto a parlé du fait qu’elle faisait toujours de longues listes pour elle-même le weekend, mais ne réussissait jamais à tout faire. Mais un événement marquant arriva dans sa vie lorsqu’elle a appris à simplifier et à concentrer ses efforts à passer du temps avec sa famille.

Son conseil aux sœurs de l’Eglise est : « Choisissez juste deux ou trois choses qui sont réalisables, et mettez de côté les autres choses. Passez du temps à vous amuser. Profitez de votre famille. Faites des choses amusantes avec eux. »

Concernant la pression d’en faire plus et de répondre à toutes les attentes, sœur Aburto a dit : « Je sentais que je n’avais jamais fini… Un jour, j’ai réalisé que je n’aurai jamais fini. Ma liste ne finira jamais. C’est impossible. Je veux dire à chaque femme ce que j’ai appris. Vous ne devez pas tout faire, et vous n’aurez jamais fini, et ce n’est pas grave. Vous pouvez l’accepter. Faites de votre mieux chaque jour, demandez au Seigneur de faire le reste pour vous, puis une autre journée commence et vous recommencez. Je pense que cela fait partie de la beauté d’être disciples de Jésus-Christ. Que nous n’avons jamais fini, qu’il y a toujours quelque chose d’autre à faire, et que nous pouvons toujours nous améliorer. »

Comme sœur Eubank et sœur Aburto l’on partagé avec force : « Mes sœurs, vous faites un excellent travail. » Mais il est toujours possible de se recentrer, de simplifier, et de faire de la révélation et de la grâce de notre Sauveur des éléments centraux de notre vie.


Article écrit par Danielle B. Wagner et publié dans lds.living.com sous le titre : « General Relief Society Presidency Counsels LDS Women to Do Less : You don’t Have to Do It All and You Can Be Okay with That. Traduit par Samuel Babin. ©2018 LDS Living, A Division of Deseret Book Company | English ©2018 LDS Living, A Division of Deseret Book Company.