L’amour pour la France du Président Eyring et de son épouse

PARIS, France — Avant de rencontrer son mari, Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence, Kathleen Eyring a étudié quelques temps à la Sorbonne, au cœur de Paris. L’histoire, la culture, et la beauté qui l’entouraient lui ont fait aimer tout ce qui est français : la musique française, la nourriture française, l’art français et la langue française qu’elle a mis toute son énergie à apprendre.

Elle était jeune et seule, mais elle trouva une famille auprès des membres de l’Église français avec lesquels elle assistait aux réunions, 3 rue de Lota, dans une grande maison appartenant à l’Église et transformée en lieu de culte.

Après leur mariage, le président et Sr Eyring sont retournés en France et au 3 rue de Lota. Ils se sont promenés dans les rues de Paris et dans les jardins de Versailles, ils ont goûté aux meilleurs croissants. En partageant l’amour de sa femme pour ce pays et ses habitants, le président Eyring a aussi appris à les aimer.

Henry B. Eyring devant la Sorbonne

Henry B. Eyring devant la Sorbonne, où son épouse a étudié

 

Ces dernières années, alors que la santé de Sr Eyring se détériore, elle parle parfois en français. Même si elle ne peut pas l’accompagner à Paris pour la consécration du temple, le président Eyring aura de nouveau l’occasion de marcher dans les rues et de se remémorer les moments qu’ils ont passé dans ce pays. « C’est très émouvant pour moi », a-t-il dit. « Je crois que je ressens, peut-être un peu plus qu’ailleurs, la bénédiction que cela représente d’avoir un temple en France, à cause des impressions laissées par les saints fidèles au fil des années. »

Devant le 3 rue de Lota

Président Eyring et Elder Andersen devant le 3 rue de Lota, où l’Eglise avait le bureau de la mission française et une chapelle il y a des années.

Le frère aîné du président Eyring, Edward, a fait sa mission en France quand il était jeune. Quand l’Église a acheté la maison rue de Lota, Elder Edward Eyring était le président de district. Le président Eyring a raconté : « Il a beaucoup travaillé pendant sa mission. Je me souviens de son retour à la maison, il avait donné tout ce qu’il pouvait, et ça lui avait paru très difficile, parce que très peu de personnes s’étaient jointes à l’Église ».

entrée du 3 rue de Lota

devant le 3 rue de Lota

Aujourd’hui, le temple est la représentation de la « foi des merveilleux membres qui ont fait briller la lumière de l’évangile » en France.

Depuis que, en 1850, sur une plage près de Boulogne, John Taylor a offert une prière consacrant la France à l’œuvre missionnaire, jusqu’à aujourd’hui, alors que Gérard et Annie Giraud-Carrier ont été appelés à servir comme président et intendante du temple de Paris, l’Église a progressé lentement dans ce pays. Il y a quelques années, le président Giraud-Carrier était le premier président du pieu de Paris.

Le président Eyring a dit qu’il était ravi que Neil L. Andersen, du Collège des douze apôtres, qui était missionnaire il y a quarante-sept ans puis président de mission il y a vingt-cinq ans en France, ainsi que l’évêque Caussé, qui est né à Bordeaux et qui a été président du pieu de Paris, soient à ses côtés pour la consécration du temple de Paris, le dimanche 21 mai.

 

Neil L. Andersen et sa deuxième patrie

Elder Andersen affirme qu’il n’oubliera jamais la première fois qu’il a vu la beauté de la France. « Je suis tombé amoureux de sa magnifique campagne, de son incroyable architecture, de son art de vivre, et surtout de toutes les personnes admirables et prévenantes que j’ai rencontrées. »

Lors d’une rencontre avec les médias pendant les portes ouvertes, il a expliqué : « Je souscris à la citation attribuée au président américain, Thomas Jefferson, qui dit ‘Pour tout homme, le premier pays est sa patrie, le second, c’est la France’ »

Tout comme les Eyring, Elder Andersen et sa femme, Kathy, ont trouvé un havre de paix en France.

La France est devenue un endroit où ont progressé et prospéré une grande diversité de membres. « De très nombreuses familles ont ancrées solidement leur vie dans l’évangile », a-t-il dit. « Le grand rêve d’avoir un temple en France s’est réalisé, petit à petit, pas à pas et selon le calendrier du Seigneur. »

Evêque Caussé: “le miracle” du temple de Paris

L’évêque Caussé a déclaré que le temps qu’il a fallu pour que l’Église trouve un site et construise un temple en France a enseigné « la patience et la foi » aux membres. Le temple de Paris « est un miracle ».

Gérald Caussé est allé au temple pour la première fois quand il avait deux ans. Sa famille s’était récemment convertie. Chaque année, ils allaient en Suisse passer une semaine au temple de Zollikofen. « Pendant longtemps, je n’ai pas pu entrer dans le temple, mais j’attendais mes parents en faisant des activités », dit-il. « Le temple était quelque chose de spécial pour moi, parce que je savais ce que cela représentait comme sacrifice d’y aller. Et je savais que c’était un endroit spécial où je voudrais aller avec ma propre famille. »

Au cours d’un été particulier, sa famille a été autorisée à planter sa tente dans le jardin, face au temple.

Après son mariage avec Valérie Babin, l’Église consacra un temple à Francfort en Allemagne, le temps de trajet de la famille Caussé pour se rendre au temple a donc été un peu raccourci.

Il a expliqué que les Français aiment la famille et apprécie les beaux édifices. Le nouveau temple s’intègre bien à la culture française.

« Je pense que j’ai toujours su qu’il y aurait un temple en France, parce que je suis né sachant que cela arriverait un jour », a-t-il déclaré. « Petit, je l’ai imaginé de nombreuses fois. J’essayais de visualiser à quoi il ressemblerait. Mais je pense que le temple que nous avons maintenant est bien mieux que dans mes rêves. Il est édifié dans un meilleur endroit. Il est plus beau que tout ce que j’ai pu imaginer. »

 

Article original écrit par Sarah Jane Weaver, publié le 9 mai 2017 sur deseretnews.com sous le titre Paris France Temple dedication is ‘very tender thing’ for President Eyring, other leaders, et traduit par Christine.