Par Shauna Gibby, publié le 14 décembre 2015, sur LDSLiving.com

Discours de conférence
Pour plus d’informations à ce sujet, lisez “Tournez-vous vers le Seigneur”, par Donald L. Hallstrom, Le Liahona, mai 2010.

Pensée
Dans les situations les plus difficiles de la vie, il y a souvent une seule et unique source de paix : le Prince de la paix, Jésus-Christ.

(“Tournez-vous vers le Seigneur”, Donald L. Hallstrom, Le Liahona, mai 2010.)

Chant
“Pour trouver la paix”, Recueil de chants pour les enfants, p. 68.

Écritures
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s’alarme point. (Jean 14:27)

Leçon
Demandez aux membres de votre famille de penser à des moments d’épreuve et de difficulté où ils ont eu l’impression que personnes ne pourrait comprendre ce par quoi ils passaient. Dites à votre famille que vous allez lire les paroles d’un cantique qui pose des questions et donne des réponses. Lisez les deux premier couplets de “Où pourrais-je chercher” (Cantiques, n° 68).

  1. Où pourrais-je chercher la paix de l’âme?
    Quand je ne peux trouver nul réconfort,
    Quand mon cœur est brisé, que, plein de larmes,
    Seul je tiens à rester, où est le port
  2. Lorsque je me languis dans la souffrance
    Dans mon trouble infini, où puis-je aller?
    Où rechercher la main de l’espérance?
    Qui comprend mon chagrin?

[Demandez à un membre de votre famille de donner une réponse à cette question.]

Mon Frère Aîné.

Demandez-leur qui est “Mon Frère Aîné”. Pendant que vous lisez Hébreux 4:14–16, demandez à votre famille d’identifier pour quelle raison Il peut comprendre notre souffrance et nos peines. Demandez-leur :

Y a-t-il une épreuve quelle qu’elle soit à laquelle nous sommes confrontés et que le Sauveur ne comprend pas?
Y a-t-il une souffrance quelle qu’elle soit pour laquelle le Seigneur ne peut pas nous donner du réconfort? Pourquoi?

Que devons-nous faire pour pouvoir pleinement bénéficier de ce qu’ “Il” nous offre?

Partagez une expérience avec eux où le Sauveur vous a donné de la paix, du réconfort et de la compréhension.

(Beth Lefgren & Jennifer Jackson, Building Blocks for Better Lessons, [Salt Lake City: Bookcraft, 1998], p. 56.)

Histoire
Je suis sûr que mes parents ont reçu l’annonce de l’ouragan imminent avec très peu d’enthousiasme, mais pour moi, un petit garçon de 11 ans, c’était terriblement génial. La tempête menaçante s’était propagée le long de la côte Est des Etats-Unis depuis le nord du New Jersey et avait dévié vers l’intérieur du pays. Maintenant elle se dirigeait droit vers Toms River, la petite ville où nous habitions.

C’était l’été, donc il n’y avait pas d’école, et je restais juste aux alentours de la maison à attendre que la tempête apparaisse. Le ciel était couvert. Il y avait de l’électricité dans l’air. Les préparatifs pour bloquer les vitres, changer les piles et faire des réserves d’eau rendaient tout cela encore plus spectaculaire.

Puis le vent s’est mis à souffler. Juste une petite brise pour commencer, mais elle est vite devenue une bête puissante et hurlante qui tirait sur nous des gouttes de pluies grosses comme des balles de fusil et emportait avec elle, si elle le pouvait, tout ce qui n’était pas attaché au sol.

Je m’étais posté dehors sur le grand porche de notre maison juste à l’abri de la pluie et regardais les forces de la nature se déployer sous mes yeux. Une poubelle résonna en dévalant la rue comme une boîte de conserve tirée par le vieux tacot de jeunes mariés. Les éclairs, le tonnerre, des branches d’arbres cassés et des débris volants? Waouh, quelle tempête!

Après un moment le vent semblait s’être apaisé plutôt rapidement. Il y avait quelques percées dans les nuages. Des morceaux de ciel bleu, les oiseaux qui chantaient et la brise à présent douce m’ont presque fait oublier la catastrophe naturelle qui, à peine quelques minutes plus tôt, ravageait notre voisinage. Tout était tranquille et beau, d’un calme allant bien au-delà du calme. C’était l’œil de l’ouragan.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour réaliser que le rythme allait reprendre avant qu’on en ait fini avec ce vent, cette pluie et, comme on pouvait s’y attendre, la pleine puissance de l’ouragan est tombée à nouveau sur nous en un rien de temps. Premier round, un petit moment de répit, et maintenant deuxième round.

Heureusement il n’y a pas eu d’uppercut qui nous a envoyé au tapis! En fait, ça m’a amusé de voir tout ça, du début à la fin, mais je crois que la petite ville a été un peu abattue lorsque la tempête est finalement partie pour de bon.

Parfois notre vie est un peu comme cette tempête. Les vents du stress et de la pression soufflent très fort. Le travail, la famille et d’autres responsabilités nous envoient toutes sortes de choses qui s’entrechoquent sur notre route, de grandes épreuves qui se confrontent à notre préparation intellectuelle, notre stabilité émotionnelle et notre résistance physique. La vie peut être incroyablement amusante, mais nous nous sentons parfois agressés de tous les côtés.

Qu’il est bon de se rendre compte qu’il y a un endroit pour chacun d’entre nous où le ciel bleu perce à travers les nuages, les oiseaux chantent et où souffle une douce brise. Il y a un endroit calme tout au fond de nous, à l’abri de la tempête. Là, on peut y trouver un bref répit face aux catastrophes naturelles du quotidien. Tout ce que nous avons à faire, c’est d’apprendre à nous y rendre de temps en temps. Nous pouvons y jouir d’un calme revigorant qui nous renforcera contre les attaques qui, tout comme la seconde moitié de l’ouragan, doit inévitablement nous tomber dessus.

Un endroit calme, un esprit serein, un siège confortable et une pensée agréable. Accrochez-vous à cette pensée. Si elle s’envole, ramenez-la calmement. Elle restera avec vous un peu plus longtemps cette fois-ci. Un peu d’entraînement et vous pourrez affronter l’œil de votre ouragan personnel chaque fois que vous en avez besoin. Le seul fait de savoir qu’il existe peut souvent être un réconfort suffisant.
(Don H. Staheli, It’s the Principle of the Thing, [Salt Lake City: Shadow Mountain, 2002], p.113.)

Activité
Quelqu’un tape le rythme d’un cantique dans ses mains. Tous les autres joueurs doivent deviner le titre de cette chanson d’après le rythme qui est tapé. Lorsque quelqu’un trouve le bon titre, il/elle devient celui qui tape dans ses mains (ou faites-le chacun à votre tour).

Rafraîchissements

Scones faits maison

800 gr. de farine
340 gr. de sucre
1 c.c. de poudre à lever
1 c.c. de sel
8 dl. de crème fraîche
340 gr. de canneberges séchées
du sucre pour le glaçage

Mettez la farine, le sucre, la poudre à lever et le sel dans un grand bol; mélangez bien le tout. Ajoutez 7 dl. de crème fraîche et réservez-en 1 dl. pour plus tard, puis rajoutez les canneberges; mélangez jusqu’à ce que le tout soit à peine humide. Étalez la pâte avec un rouleau à pâtisserie sur une surface enfarinée. Utilisez un emporte-pièce à cookie ou un verre, coupez la pâte en cercles. Plongez le haut des scones, pas encore cuits, dans la crème fraîche mise de côté puis dans du sucre. Placez-les sur une feuille de papier sulfurisé (12 par feuille). Faites cuire à 220 °C pendant 12 à 14 minutes. Servez chaud avec du beurre. Recette pour environ 30 scones.

(Julie Badger Jensen, Essential Mormon Celebrations, [Salt Lake City: Deseret Book, 2005], p. 19.)