Après ma mission j’ai décidé de poursuivre avec mes études dans le domaine du travail social-éducatif. Une fois passé le test d’entrée j’ai commencé à fréquenter l’école et mes camarades de classe m’ont mise au courant que dans la halle de l’Ecole il y avait un tableau d’affichage avec plusieurs offres d’emploi.

Donc j’ai regardé et entre autres j’ai trouvé une offre qui me plaisait bien. La mairie d’un village pas loin de chez moi cherchait un éducateur avec des compétences adaptées pour un projet de prévention à la toxicomanie pour les adolescentes.

J’ai préparé mon CV et, du fait que c’était la première fois que je travaillais dans le domaine socio-éducatif, j’ai pensé à utiliser les expériences que j’avais acquises pendant ma jeunesse au sein de l’église : la préparation des conférences de jeunes, les appels dans la présidence de jeunes filles, l’enseignement au séminaire, la mission, les activités etc.

Donc je l’ai envoyé, confiante que j’aurais eu une réponse positive.

Après quelques jours j’ai reçu un appel et j’ai été convoquée pour un entretien. Le recruteur, qui était aussi la responsable du projet, m’a posé beaucoup de questions par rapport à mon expérience et surtout par rapport à l’église. Finalement j’ai eu le travail et ma chef m’a clairement dit qu’elle a été marquée par mon expérience de bénévolat et de ce que j’avais appris pendant toutes les années de service au sein de l’église.

Au cours des année j’ai pu constater que les compétences que nous développons grâce aux différents appels que nous recevons sont une aide précieuse et un outil extrêmement important pour la vie professionnelle.  Nous avons la tendance à dévaluer ou sous-estimer cette opportunité que le Seigneur nous donne de grandir et de développer nos talents et nos capacités et c’est dommage.

Je voudrais partager avec vous ma profonde croyance que tous ce que nous apprenons pour notre vie spirituelle est profondément lié à notre vie de tous les jours, comme le Seigneur l’explique dans l’écriture suivante : « C’est pourquoi, en vérité, je vous dis que pour moi toutes les choses sont spirituelles » (D&A 39 :34).

 


Texte écrit par Silvia Ghidini Pelucchi