Bien que Chris Burkard vienne d’une communauté de surfeurs au style de vie décontracté de Californie du sud, c’est maintenant un photographe et surfeur mondialement reconnu et abondamment sponsorisé. Chris est également un membre actif de l’Eglise SDJ. Dans cet entretien, il nous explique comment il a suivi ses passions dans sa carrière avec plus de foi que de crainte.
Comment vous êtes-vous initialement intéressé à la photographie ?
J’étais un gamin créatif. J’adorais dessiner, travailler sur les voitures, et surfer avec mes amis. Au lycée, j’ai commencé à jouer avec un vieil appareil photo prêté par la mère de ma petite amie. J’avais toujours aimé l’art et savoir comment les choses fonctionnaient, alors j’ai commencé à faire des clichés tous les jours. J’ai réalisé que la photographie pouvait rassembler tous mes centres d’intérêts préférés ; cela me stimulait et me permettait d’interagir avec la vie et le monde d’une nouvelle façon.
Quand avez-vous su que vous vouliez commencer une carrière qui combinerait le voyage, le surf et la photographie ?
Je n’ai jamais aimé faire des choses banales. J’ai toujours un peu été comme un mouton noir. Quand tout le monde allait à la fac, je me demandais ce que je voulais faire de ma vie. Quand j’ai commencé à faire des photos de surf j’ai simplement fait le boulot en prenant autant de clichés que je le pouvais, aussi souvent que je le pouvais, en priant pour que quelqu’un dans un magazine les diffuse. J’ai commencé avec de petits buts en essayant de contacter les éditeurs de mes magazines préférés, pour en arriver en fin de compte à faire des voyages en tant qu’éditorialiste. Je savais une chose, c’est que je voulais partir voir le monde pour obtenir de réelles perspectives sur la vie. Photographier du surf est devenu mon moyen de partir et de voyager comme j’avais toujours rêvé de le faire en grandissant. Gagner ma vie en le faisant était secondaire à ce moment-là.
Etiez-vous inquiet de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de votre famille avec ce choix de carrière ?
Absolument, et je ne sais toujours pas si cette crainte m’a quittée. Rien n’est garanti. Aucune carrière ne peut procurer une totale impression de stabilité, alors je savais que je devais travailler dur en faisant ce que j’aimais, en espérant et priant pour que ça marche. C’est vraiment devenu un souci gênant au moment où je m’apprêtais à demander ma femme en mariage. C’était au début de ma carrière, on avait 21 ans, et je suis si reconnaissant que nous ayons choisi de nous marier bien avant d’avoir tout ce que nous souhaitions. Nous avons construit cette vie et cette carrière ensemble, et ça rend la chose tellement plus gratifiante.
Quel rôle joue votre foi dans votre carrière ?
Je pense que lorsque nous réalisons que nous sommes les seules personnes qui peuvent nous empêcher de progresser et que le Seigneur est là pour nous guider vers nos objectifs, tout est possible. J’ai commencé tôt à exercer ma foi pour faire de ceci ma carrière. J’ai été à l’encontre de ce que BEAUCOUP de gens qui comptaient pour moi me conseillaient, et j’ai continué à aller de l’avant à ma propre manière à l’aide de beaucoup de prières et avec le Saint Esprit. J’essaie toujours de mener ma vie et ma carrière de cette façon aujourd’hui. J’ai fait tellement d’erreurs en grandissant, et j’ai fait tellement de choix qui ont impactés ma vie de tellement de façons. Mais c’est quand j’ai choisi de vraiment développer ma propre relation avec le Seigneur et que je me suis permis de m’en remettre à Lui pour être guidé et soutenu que j’ai commencé à voir venir les bénédictions. Je vois vraiment une relation directe entre le succès de ma carrière et la proximité que je ressens avec le Saint Esprit. J’ai vu les difficultés qui découlent d’une vie que vous essayez de mener seul, donc je pense savoir que c’est la seule chose à craindre. Tant que je vivrai ma vie et l’évangile du mieux que je peux, il n’y a rien à craindre.
Quelques conseils pour aider les autres à surmonter leurs craintes pour poursuivre leurs passions ?
Je pense qu’il faut comprendre d’où viennent vos craintes et d’où viennent vos passions. Nos craintes viennent de l’adversaire. Il ne veut pas nous voir progresser et être heureux, et nos passions et nos talents viennent de notre Père Céleste qui veut nous voir grandir et éprouver de la joie. Cela ne veut pas dire que notre Père Céleste nous préparera toujours un chemin clair et facile, dépourvu d’erreurs et d’épreuves. Il nous autorise à nous tromper, et même parfois à échouer pour que nous puissions nous améliorer et pour que nous apprenions à nous en remettre à Lui pour être guidés. Alors pour ce qui est de la poursuite de vos rêves, faites-le toujours à l’aide de la prière, et sachez que si votre relation avec le Seigneur grandit, Il vous montrera la manière de progresser sur le chemin de vos passions.
Article publié dans mormonchannel traduit par Samuel Babin