Nous avons souvent peur de nous repentir. Mais nous pouvons puiser du courage dans la vérité.
Que nous ayons commis un péché grave que nous devons confesser à notre évêque ou que nous ayons des petites habitudes, des attitudes ou des comportements qui nous retiennent d’être pleinement engagés vis-à-vis de l’Évangile du Seigneur et de ses principes, la peur peut nous empêcher de faire ce que nous devons pour changer notre vie. Ne la laissez pas faire ! Voici sept craintes qui peuvent nous faire remettre notre repentir à plus tard, ainsi que quelques idées et quelques enseignements qui pourront nous aider à prendre courage et à faire ce qui, nous le savons, nous apportera la paix et le bonheur.
1. La crainte d’avoir honte
Si je dis à mon évêque ce que j’ai fait, il sera très déçu et j’aurai tellement honte. Et si je dois en parler à mes parents ? ou si d’autres le découvrent ?
Il y a des choses bien pires que la honte, par exemple le fardeau spirituel de péchés non résolus et la perte de la compagnie du Saint-Esprit. Quelle que soit votre honte lorsque vous vous confesserez à votre évêque, elle ne durera qu’un petit moment et sera ensuite balayée par une vague de soulagement et de joie.
2. La crainte des conséquences
Si je parle de mes péchés à mon évêque, il risque d’y avoir des conséquences : ne pas prendre la Sainte-Cène, ne pas la bénir ni la distribuer, ne pas partir en mission au moment où je le veux. Cela gâcherait trop ma vie.
Rappelez-vous que les conséquences positives du repentir contrebalancent de loin ce qui semble être des conséquences négatives. Concentrez-vous sur les bonnes choses que le Seigneur promet aux personnes se confessent et se repentent.
3. La crainte des efforts
Faire les changements nécessaires semble si difficile ! Cela prendra peut-être longtemps aussi.
Tout ce qui en vaut la peine requiert des efforts. Le pardon, la paix et la progression spirituelle font partie des choses les plus précieuses auxquelles on puisse penser.
« Dieu nous voit tels que nous sommes, tels que nous sommes vraiment, et il voit que nous méritons d’être secourus.
« […] Chaque pas fait avec la foi nous mène sur le chemin du disciple, nous façonne en êtres de gloire éternelle et de joie infinie que nous sommes destinés à devenir. » Dieter F. Uchtdorf
4. La crainte d’une image de soi écornée
Je fais partie des « gens bien ». Si j’admets que j’ai commis des fautes, ça y est, je ne serai plus quelqu’un de bien. Que deviendrai-je ? Qui serai-je ? Je ferais mieux d’essayer d’oublier tout ça et de continuer comme si rien ne s’était passé.
Nous devons reconnaître humblement notre péché devant Dieu afin qu’il puisse « rendr[e] fortes pour [nous] les choses qui sont faibles » (Ether 12:27). Et l’image de vous-même que vous devriez vous efforcer d’acquérir est celle que notre Père céleste et Jésus-Christ ont de vous : un enfant de Dieu qui, bien qu’imparfait, réalisera un potentiel infini et divin avec leur aide.
5. La crainte de perdre votre personnalité
Si je me conforme aux principes de l’Église, je devrai renoncer à certaines choses qui font de moi ce que je suis, par exemple mes films, mes émissions télévisées, ma musique préférés et la façon dont je m’exprime. Je ne serai qu’un autre mormon sorti du moule. Je préfère rester la personne je suis.
Par le repentir, vous pouvez bénéficier de la présence du Saint-Esprit. Et, à travers l’Esprit, vous pouvez vous découvrir une identité plus profonde, plus vraie et meilleure. Elle sera basée sur la personne que vous pouvez devenir aux yeux de Dieu et non sur quoi que ce soit de construit sur les fondations de sable des goûts, des préférences, des habitudes et des différences.
6. La crainte de l’échec
J’ai essayé de changer tellement de fois pourtant je continue à commettre les mêmes fautes ! Peut-être que j’ai déjà utilisé toutes mes chances. Peut-être que je ne changerai jamais. Si j’essaie encore une fois et que j’échoue, cela ne le prouvera-t-il pas ?
Le repentir n’est pas facile. Il n’a pas été prévu qu’il le soit. Mais c’est le chemin qui vous mènera à la joie, alors tenez-vous-y. Le Fils de Dieu s’est donné en sacrifice infini et éternel pour expier nos péchés afin que nous puissions recevoir le pardon si nous avons la foi et que nous nous repentons (voir Alma 34:9-16). Avez-vous compris cela ? Infini et éternel. Vous n’êtes pas hors de portée de son Expiation car elle ne connaît pas de limites. N’abandonnez pas.
7. La crainte de réussir
Que se passera-t-il si je suis vraiment capable de changer ? On attendra beaucoup plus de moi alors. Peut-être qu’il vaut mieux que je conserve mes défauts et que je reste médiocre de manière à ce que l’on ne me demande pas d’assumer davantage de responsabilités.
La peur de plus grandes attentes à notre égard ou de davantage de responsabilités peut venir de la paresse ou d’un manque de confiance en soi. Mais le plan de notre Père céleste est un plan d’amélioration et de progression. Vous avez accepté ce plan avant cette vie, adoptez-le maintenant en étant diligent et en ayant la foi. Essayez de voir le genre de personne que notre Père céleste veut que vous deveniez et le genre de vie qu’il veut que vous meniez. Avec l’aide de notre Père céleste et du Sauveur, c’est à votre portée.
Article écrit par David A. Edwards pour LDS Youth