Sœur Jones accepte un prix de la National Children’s Alliance au nom de l’Église
Teresa Huizar, directrice exécutive de la National Children’s Alliance a déclaré : « Je pense que les gens trouvent extrêmement choquant qu’un enfant sur dix sera victime de violence avant d’atteindre l’âge de dix-huit ans. Il est aussi choquant pour nous de savoir que plus de 300 000 enfants passent la porte d’un centre de protection de l’enfance chaque année ».
Le dimanche 4 juin dernier, Huizar a remis le prix National Philanthropy Leadership de l’alliance à Joy D. Jones, présidente générale de la Primaire de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, au cours d’une réception de la conférence annuelle de l’organisation à Washington, D.C.
« Nous nous soucions des enfants du monde entier, mais nous ne pouvons pas le faire seuls », a dit Sœur Jones qui a accepté le prix au nom de l’Église pour ses efforts pour protéger les enfants et soutenir ceux qui sont victimes de maltraitance. La Primaire représente plus d’un million d’enfants dans le monde.
L’alliance a déclaré que l’Église avait été choisie « pour son leadership dévoué et plein de compassion parmi les groupes confessionnels, en tant que partenaire philanthropique national de la National Children’s Alliance et du mouvement pour la protection de l’enfance, le Children’s Advocacy Center, ainsi que pour son soutien de longue date des centres d’aide à l’enfance d’Utah, les Children’s Justice Centers ».
La National Children’s Alliance est affiliée au programme Children’s Justice Center (CJC) en Utah.
« [Ce prix] en dit long sur l’amour de l’Église pour les enfants », explique Sœur Jones. « Ce prix décerné à l’Église est un honneur qui nous ravit, mais notre engagement continue. Nous avons tant à faire, ce n’est que le commencement ».
Ces dernières années, les Mormons ont apporté leur aide à des associations de prévention contre les violences faites aux enfants, notamment à la National Children’s Alliance. L’année dernière, Huizar a visité Temple Square et a rencontré Sœur Bonnie Oscarson, présidente générale des Jeunes Filles. Lors de cette visite, elle a reçu un don de l’Église pour l’alliance. Sœur Oscarson a aussi remis un don pour les Children’s Justice Centers d’Utah.
En avril, Sœur Jones et des dirigeantes de la Société de Secours, des Jeunes Filles et de la Primaire se sont rendues à West Jordan (Utah) dans le South Valley Children’s Justice Center (CJC) et ont remis un chèque de 120 000 $ pour financer l’achat de matériel médical pour huit centres de l’état, pour les enfants victimes de violence. Il y a deux ans, des dirigeants de l’Église étaient allés au CJC de Salt Lake City et avaient fait un don aux CJC de l’Utah.
« Je pense que les groupes religieux ont une chance unique d’être en première ligne pour protéger les enfants, parce que les familles et les collectivités les écoutent vraiment et font appel à eux pour être soutenues et conseillées » a ajouté Huizar.
Depuis de nombreuses années, il existe, dans l’Église, des règles pour protéger les enfants. L’Église a mis en place des moyens pour aider les enfants qui ont été maltraités, notamment un numéro accessible vingt-quatre heures sur vingt-quatre qui met les dirigeants en contact avec un psychologue. Des précautions sont aussi prises dans les programmes pour la jeunesse, comme par exemple l’obligation d’avoir deux dirigeants présents durant les activités.
Tom King, directeur exécutif de la Children’s Alliance du Massachusetts a dit : « Nous avons appris que l’Église était reconnue pour sa générosité et son partenariat, nous sommes enthousiastes de voir les connections qui se font dans le travail accompli jour après jour, et l’engagement d’une importante organisation religieuse.
« C’est un exemple à suivre. Cela va paraître cliché, mais nous aimerions tous ne plus avoir de travail. »
Susanne Mitchell et Joy D. Jones
Susanne Mitchell, directrice du Children’s Justice Center du comté de Salt Lake, a aussi été récompensée lors de la réception de la National Children’s Alliance, elle a reçu le prix Horowitz-Barker Lifetime Achievement pour ses dizaines d’années de service au sein du CJC.
Tracey Tabet, administratrice du programme CJC en Utah, et qui a nominé l’Église pour le prix, a expliqué : « Les besoins sont bien plus grands que les gens s’imaginent. Si vous demandé à n’importe quel professionnel de l’enfance, il vous dira que le nombre de dossiers que nous traitons ne représente que la partie émergée de l’iceberg, parce que nous savons que les maltraitances sur les enfants sont des crimes trop souvent non signalés. »
À propos des Children’s Justice Centers
Les Children’s Justice Centers ou Children’s Advocacy Centers sont des lieux où les familles trouvent de l’aide psychologique et juridique, le soutien des forces de police et des informations pour les aider à surmonter les violences. Il y a presque 800 children’s advocacy centers aux États-Unis. Les centres proposent aussi des examens médicaux qui donnent des renseignements importants à la justice et aux travailleurs sociaux qui s’occupent des enfants et des familles.
L’Utah a ouvert son premier CJC dans le comté de Salt Lake il y a plus de 25 ans. Le pouvoir législatif d’Utah a accordé l’autorité administrative du centre au bureau du procureur général de l’état en 1994. Il y a actuellement plus de vingt centres en Utah, qui aident 5 500 jeunes victimes chaque année.
Le programme participe aux enquêtes liées à des abus sexuels, des maltraitances physiques, des meurtres d’enfants, des violences domestiques impliquant des enfants, des enlèvements et au syndrome du bébé secoué.
Tabet a expliqué : « La responsabilité d’assurer la sécurité des enfants repose sur chacun d’entre nous, et s’ils sont maltraités, nous devons les prendre dans nos bras, les aider à surmonter leurs blessures quelles qu’elles soient, et les guider sur le chemin de la guérison ».
Article original publié sur Mormon Newsroom sous le titre Latter-Day Saints recognized by National Children’s Alliance. Traduction par Christine.
