Chaque année, à la période de la fête des mères, je pense aux femmes dans ma vie. J’ai vite réalisé qu’elles m’ont appris tout ce qui vaut la peine de savoir. Oui, les hommes dans ma vie m’ont aussi enseigné des choses. Mais le plus souvent, ce sont les femmes qui se sont occupées de moi, qui ont fait la différence.

Ces femmes n’étaient pas des PDG qui dirigeaient de grandes entreprises, elles ne géraient pas de fonds spéculatifs valant des milliards de dollars, elles ne faisaient pas la couverture des magazines et elles ne figuraient pas sur la liste des femmes les plus influentes du monde financier. Mais le travail qu’elles ont accompli est beaucoup plus important : elles se sont occupées de moi et de bien d’autres.

Autrefois le féminisme signifiait l’évolution des droits à l’égalité pour les femmes. Mais ce mot a été détourné et c’est devenu un mouvement anti-homme. Le féminisme aujourd’hui est synonyme de soutien à l’avortement et d’être contre les hommes voire même contre la maternité. J’ai plusieurs amies qui ont été rabaissées par des féministes auto-proclamées juste parce qu’elles sont de “simples mères au foyer.” Eh bien, la vérité c’est que le véritable féminisme s’inscrit dans le rôle de mère. 

Le rôle de mère précède la maternité

Je connais de nombreuses personnes qui pensent que la maternité signifie s’occuper uniquement de ses propres enfants. Si telle est l’étendue du rôle d’une mère alors je peux voir pourquoi ça peut toucher la corde sensible, mais tel n’est pas le cas. Le rôle de mère s’étend à TOUT LE MONDE. Lorsqu’on pense à Eve, notre mère à tous, elle a reçu le titre de : mère de tous les vivants. Elle était mère longtemps avant d’avoir des enfants. Patricia T. Holland a enseigné à propos d’Eve : “son rôle de mère a précédé sa maternité” (Ensign, octobre 1987).

Comme Dieu ne nous voit pas tel que nous sommes mais tel que nous pouvons devenir si nous respectons nos alliances : chaque femme fidèle est une mère aux yeux de Dieu. Qu’elle soit célibataire, stérile ou qu’elle fasse partie d’une famille nombreuse, Dieu considère chacune de ces femmes comme une mère. Une vraie mère ne s’occupe pas uniquement de ses propres enfants. Elle s’occupe de tous ceux qui se trouvent autour d’elle. L’influence d’une vraie mère se propage à travers l’éternité. Je n’ai qu’une seule mère biologique mais Dieu m’a béni avec un grand nombre de femmes qui se sont occupées de moi comme une mère. Que ce soient les épouses de mes deux présidents de mission ou celles de mes nombreux évêques ou les femmes qui m’ont pris sous leur aile au travail et lors de mes voyages ces trois dernières années. Dieu m’a béni avec de nombreuses mères et grand-mères.

Le mormonisme, la religion chrétienne la plus féministe

Le mormonisme est la religion chrétienne la plus féministe. Voilà, je l’ai dit, maintenant laissez-moi vous expliquer pourquoi. Satan attaque tout le temps les femmes de l’Église, leur disant que la maternité n’est pas aussi importante que d’autres choses. Ses mensonges prétendent que pour faire la différence elles ont besoin d’un travail de luxe ou d’un titre. Nous n’avons pas besoin de plus de PDG, de chefs d’Etat ni de gestionnaires de fortune : ce dont le monde a besoin aujourd’hui ce sont des mères qui savent faire la différence!

Lorsque nous comprenons le plan de l’Evangile, nous comprenons que pour qu’un homme ou une femme se contente de quoi que ce soit de moins que de devenir mère et père c’est vivre en-dessous de leurs privilèges. Ce n’est pas l’inverse! Quiconque choisit de renoncer à une famille en faveur d’ambitions personnelles est en train d’écourter son potentiel. “Une femme qui comprend l’Evangile ne pensera jamais qu’il y a quoi que ce soit de plus important que cela ou ne dira sûrement jamais : «Je ne suis rien qu’une mère»” Sheri Dew (Le Liahona, janvier 2002).

Le mormonisme enseigne la vérité sans pareil que non seulement nous avons un Père dans les cieux, mais aussi une mère. Dans le mormonisme, nous croyons que l’ordre de l’univers n’est pas seulement patriarcal, comme le croit le reste de la chrétienté, il est aussi matriarcal. En d’autres termes, nous croyons que l’unité familiale sur terre est le reflet de notre foyer céleste. James E. Faust a enseigné : “Chaque père est le patriarche de sa famille et chaque mère en est la matriarche, et ils sont égaux et associés dans leurs rôles distinctifs de parents” (L’Etoile, juillet 1996). Nous sommes une église matriarcale et patriarcale. Et tandis que “nous n’utilisons pas vraiment le terme de matriarches ; au lieu de cela, nous les appelons mères. La mère est l’équivalent du patriarche au foyer” Shirley W. Thomas (Ensign, novembre 1981).

Le caractère divin de la maternité

Les médias et les magazines adorent publier la liste des femmes les plus puissantes et influentes du monde mais elle est toujours remplie de PDG, de femmes politiques, d’actrices et de mannequins : dans le cadre éternel des choses, ce sont les mères qui sont les femmes avec le plus d’influence. Vous ne pouvez pas emporter votre portefeuille d’actions avec vous dans les cieux, vous ne pouvez pas emporter votre fonction politique ni votre argent. Au bout du compte, l’option la plus futée et l’investissement le plus lucratif est d’entrer dans cette noble occupation qu’est la maternité. Elle donne des bénéfices éternels.

Le plan de salut est entièrement centré sur la famille. Comme le Président Ezra Taft Benson l’a dit : “l’exaltation consiste en la paternité et la maternité éternelles” (Enseignements d’Ezra Taft Benson, 548). Avez-vous compris l’idée? La maternité ce n’est pas se contenter de moins bien. La maternité est infiniment plus importante, noble et louable qu’être PDG, femme politique, docteur, top model ou actrice! N’importe qui peut être PDG mais c’est une fille de Dieu qu’il faut pour être mère! La Première Présidence a déclaré que “La maternité est proche de la divinité. C’est le service le plus élevé et le plus sacré que puisse rendre un être humain” (Messages de la Première Présidence, 6:178).

Notre Père céleste est l’exemple par excellence de la masculinité et notre Mère céleste du féminisme. Nous devrions nous efforcer de leur ressembler. Comme le Président Russell M. Nelson l’a dit “Il n’y a pas de plus grand rôle dans la vie d’un homme que celui de mari et père. De même, il n’y a pas de plus grand rôle pour une femme que celui d’épouse et mère” (Ensign, novembre 1989).

Le vrai féminisme s’inscrit dans le rôle de mère

Une vraie mère ne reste pas assise à ne rien faire toute la journée, elle est occupée à prendre soin de sa famille et à aider ceux qui l’entourent. En tant que missionnaire, j’ai vu de nombreuses mères avec des petits enfants qui étaient occupées non seulement à prendre soin de leur propre famille mais aussi à partager l’Evangile. Elles se liaient d’amitié avec les personnes qui venaient à l’église pour la première fois, elles ouvraient les portes de leur maison pour que l’on puisse enseigner.

Je peux encore fermer les yeux et me revoir à Bangor, dans le Maine. Je me souviens encore du soir où nous avons eu une leçon avec la famille Bench. Lorsqu’ils ont demandé à leur petit garçon, en âge de la Primaire, de faire la prière d’ouverture pour notre leçon, nous avons instantanément ressenti L’Esprit remplir la pièce pendant qu’il priait pour toutes les personnes présentes. Il n’a pas seulement prié pour sa famille et nous mais aussi pour nos investigateurs, et il l’a fait nominativement pour chacun! Ça a laissé une impression particulière sur moi, que je veux être le type de parents que sont Frère et Soeur Bench. Ce sont des parents qui comprennent que le véritable féminisme s’inscrit dans le rôle de mère et que la véritable masculinité s’inscrit dans le rôle de père.

L’enseignement le plus efficace qu’un enfant recevra dans toute sa vie se produira dans son propre foyer. Un enfant apprend l’Evangile et comment interagir avec les autres en regardant sa mère et son père. L’exemple d’une mère est une force puissante, Elder Jeffrey R. Holland a enseigné : “Dans la condition mortelle, aucun amour ne s’apparente davantage à l’amour pur de Jésus-Christ que l’amour désintéressé d’une mère dévouée pour son enfant.” (Le Liahona, novembre 2015).

La version originale de cet article a été écrite par Jeremy Goff, publiée sur mylifebygogogoff.com et traduite par Nathalie.