Avec le nouveau programme pour les réunions de Société de Secours et de Prêtrise, nous avons l’occasion chaque premier dimanche du mois de discuter d’un sujet et de proposer des solutions et des projets au sein de notre paroisse. J’ai écrit cet article en m’inspirant de la réunion de conseil de la Société de Secours de ma paroisse de Francfort 2, qui avait pour thème “Comment peut-on aider les autres (et nous-même) à reconnaître notre nature divine?”
Le but de la réunion de conseil était de trouver des solutions et des actions qui peuvent donner des résultats dans notre vie quotidienne et celle de nos amis.
Je me rend compte que je ne considère pas l’expiation personellement et cela affecte la manière dont je me vois
Il est plus facile de regarder les autres et voir leur valeur, de voir comment l’expiation agit dans leur vie, et bien plus difficile de les voir en nous-même. Croyez en l’expiation pour vous-même. Et lorsque vous doutez que son pouvoir peut être actif pour vous, lisez les Ecritures (comme Proverbes 8: 22-30).
Lisez le discours de Président Nelson, Attirer le pouvoir de Jésus-Christ dans notre vie, où il explique que le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ est pour chacun d’entre nous, tels que nous sommes.
Ne soyez pas impatients. Les changements dans vos habitudes de vie, et l’action de l’expiation, ne sont que rarement instantanés. Ne vous mettez pas une pression irréaliste, choisissez de comprendre le sacrifice du Christ pas à pas, expérience après expérience.
Les autres ne sont pas un miroir où nous comparer
Nous devons chercher nos faiblesses et nos forces et les accepter. Se comparer aux autres ne sert à rien: il faut se comparer à soi-même, le “soi” avant d’avoir établi des buts et lister les choses à améliorer pour être la meilleure version de nous-même. Prendre le temps pour développer nos talents et notre spiritualité nous permet de faire grandir notre estime de soi et mieux comprendre notre nature divine.
Dans l’Eglise, la notion de “standards” pousse bien trop de personnes à se comparer aux autres, à juger (hum… critiquer négativement), et à se dévaloriser. Le “mieux” d’une autre personne, n’est certainement pas la mesure de comparaison pour notre “pire”. Il faut cesser les pensées négatives et dévalorisantes, pour se concentrer sur l’amour que Dieu a pour nous. Il faut s’accepter soi-même, mais il faut aussi accepter les autres comme enfants de Dieu.
Si on observe ceux qui nous entoure, c’est pour apprendre d’eux, pas pour se sentir “moins bien”: méditer sur leurs expériences et les choix qu’ils font, retenir ce qui est bon et peut nous convenir, et agir en conséquence. Vous pouvez également leur dire quand vous admirez leurs qualités ou leurs talents.
Et quand vous avez des difficultés, ou des pensées noires, discutez avec les soeurs et frères qui sont positifs ET à l’écoute. Avoir besoin d’une oreille amicale, est un besoin tout à fait positif. Si parfois demander de l’aide semble être une faiblesse, cela ne l’est absolument pas.
Savoir accepter les compliments et dire “merci”, c’est aussi essentiel pour reconnaître notre valeur.
Président Nelson, dans un discours de 1989, a expliqué que nous ne pouvons pas baser notre estime de soi sur quelque chose que le monde considère estimable. Nous devons baser notre estime de soi sur notre connaissance que nous sommes enfants de Dieu.
Savoir encourager les autres et leur montrer leur nature divine
Les femmes de l’Eglise ont un avantage certain par rapport aux hommes. Le thème des Jeunes Filles met en avant leur nature d’enfants de Dieu et la manière dont elles peuvent progresser et se rapprocher de Dieu. Toutefois, les femmes ayant souvent plus de mal à avoir une estime de soi positive, lire, re-lire, apprendre par coeur, expliquer à nos amies ce que ces thèmes veulent dire est une nécessité de chaque jour.
Que les lecteurs masculins se “rassurent”. Une grande partie de ce thème peut aussi les aider à comprendre leur propre nature divine. De plus, pour ceux qui sont détenteurs de la prêtrise, le fait de donner des bénédictions, et servir dans l’ordonnance de la Sainte-Cène, les amènent à se rapprocher du divin qui est en eux.
Encourager nos proches (et nous-même) à lire régulièrement notre bénédiction patriarcale, ou bien à la recevoir, est aussi un moyen pour mettre en perspective notre nature divine et le fait que notre futur est “éternel”.
Rappeler à nos amis que ce qui compte dans cette vie n’est pas la beauté superficielle, la renommée, le montant du salaire ou le prix d’un costume trois-pièces, est une de nos obligations en tant que disciples du Seigneur. Ce rappel est également valable pour nous-même et notre famille. Si nous nous focalisons sur l’enseignement de la bonté, la gentillesse, l’amour (et toutes les autres valeurs chrétiennes), nous aurons de la joie et permettrons à ceux qui nous sont proches de connaître et de vivre le bonheur. Nous serons plus à même de ressentir l’amour de Dieu et le fait que nous sommes Ses enfants d’esprit.
Que faire concrètement pour atteindre une meilleure compréhension de notre nature divine?
Buts personnels:
Remplacer les pensées négatives par au moins 1/3 de reconnaissance.
Dire à voix haute une fois par jour une chose positive sur nous-même.
Trouver une chose que vous n’aimez pas sur vous-même et laissez-la tomber. (en anglais, c’est “Let it go” comme la chanson de la Reine des Neiges…)
Buts pour travailler avec les autres:
Une fois par jour au moins, complimenter sincèrement quelqu’un.
Choisissez une personne de votre connaissance que vous devez apprendre à aimer.
Demandez à Père céleste qui vous pouvez servir aujourd’hui.
Article écrit par Eolia.
