D’après le discours « Comment devrais-je t’aimer ? » d’Elder Holland BYU speeches
Ce que j’ai appris de l’amour et de la beauté du mariage, c’est sœur Holland qui me l’a appris. C’est un honneur d’être son époux. Comme je l’ai déjà dit la concernant, en paraphrasant ce qu’Adam a dit à Eve selon Mark Twain : « Partout où elle était, c’était le paradis ». (Voir le Journal d’Adam)
Je veux vous parler ce matin de l’aspect divin de l’amour et de ce que je pense qu’il peut et devrait signifier dans vos relations amicales, vos rendez-vous galants, vos fiançailles, et finalement, dans votre mariage.
J’aborde ce sujet en sachant parfaitement que, comme me l’a dit le mois dernier une jeune femme qui venait de se fiancer : « On nous donne vraiment beaucoup de conseils ! » Je ne veux pas ajouter à ces répétitions sans intérêt concernant l’amour, mais je crois que mise à part votre appartenance à l’Eglise, votre « appartenance à un mariage » est l’association la plus importante que vous aurez pour le temps et l’éternité. Et pour le croyant fidèle, ce qui ne vient pas dans le temps, viendra dans l’éternité. Alors vous me pardonnerez tous peut-être de vous donner, en effet, plus de conseils. Mais je voudrais vous donner des conseils basés sur les écritures, sur l’évangile. Des conseils qui sont aussi essentiels à la vie qu’ils le sont à l’amour, et qui concernent autant les hommes que les femmes. Cela n’a rien à voir avec les tendances ou les courants en vogue, mais cela à tout à voir avec la vérité.
Alors puis-je mettre vos amitiés vos relations amoureuses et en fin de compte vos mariages dans un contexte scripturaire ce matin, et évoquer ce que je veux partager avec vous comme étant l’amour vrai.
Après un discours long et merveilleux de Mormon sur le thème de la charité, le septième chapitre de Moroni nous dit que cette vertu, l’une des plus grandes chez les chrétiens, est appelée de manière plus précise : « l’amour pur du Christ ».
Et elle subsiste à jamais ; et tout ira bien pour quiconque sera trouvé la possédant au dernier jour. C’est pourquoi, … priez le Père de toute l’énergie de votre cœur, afin d’être remplis de cet amour qu’il a accordé à tous ceux qui sont de vrais disciples de son Fils, Jésus-Christ ; afin de devenir les fils de Dieu ; afin que lorsqu’il apparaîtra, nous soyons semblables à lui, car nous le verrons tel qu’il est ; afin que nous ayons cette espérance ; afin que nous soyons purifiés comme il est pur. Amen. [Moroni 7 :47–48]
La vraie charité, l’amour parfait et absolument pur du Christ, n’a réellement été connu qu’une seule fois dans le monde, sous la forme du Christ Lui-même, le Fils vivant du Dieu vivant. C’est l’amour du Christ que Mormon prend soin de décrire pour nous, ainsi que l’apôtre Paul quelques années auparavant, en écrivant aux Corinthiens à l’époque du Nouveau Testament. Comme pour toutes autres choses, le Christ est le seul à avoir tout compris et à avoir tout fait parfaitement et a aimé de la manière dont nous devons tous essayer d’aimer. Mais même quand nous échouons, ce standard divin est là pour nous. C’est un objectif que nous devons essayer d’atteindre et assurément un que nous devons considérer.
Et puisque nous en parlons, puis-je vous rappeler, comme Mormon l’a enseigné, que cet amour, cette capacité et cette possibilité de reproduire ce que nous voulons tous tellement est un don. Il est « conféré », ce sont les paroles de Mormon. Il ne vient pas sans efforts et sans patience, mais, tout comme le salut, il est donné par Dieu en définitive aux « vrais disciples de son Fils, Jésus Christ ». Les solutions aux problèmes de la vie sont toujours trouvées dans l’évangile. Non seulement les réponses sont-elles trouvées en Christ, mais le pouvoir, le don, le miracle de donner et de recevoir ces réponses le sont aussi. Sur ce principe de l’amour, aucune doctrine ne peut être plus encourageante pour nous que cela.
J’ai pris comme titre pour mon discours, la phrase merveilleuse de Mme Browning « Comment devrais-je t’aimer ? » (Les sonnets d’Elizabeth Barrett Browning en portugais [1850], no. 43.) Je ne vais pas « énumérer les façons » ce matin, mais je suis impressionné par l’adverbe qu’elle a choisi, non pas quand puis-je t’aimer, ni où puis-je t’aimer, ni pourquoi puis-je t’aimer, ni pourquoi ne m’aime-tu pas, mais plutôt, comment. Comment puis-je le manifester, comment puis-je montrer mon vrai amour pour toi ? Mme Browning avait raison. L’amour vrai se manifeste dans le « comment », et c’est avec le comment que Mormon et Paul nous aident le plus.
Le premier élément de l’amour divin, l’amour pur, enseigné par ces deux prophètes est sa bienveillance, son coté désintéressé, son manque d’égo et de vanité et d’égocentrisme dévorant.
« La charité est patiente, et est pleine de bonté, elle n’est pas envieuse, et ne s’enfle pas d’orgueil, et ne cherche pas son propre intérêt » (Moroni 7:45).
J’ai entendu le président Hinckley enseigner en public et en privé ce que je pense que tous les dirigeants ont dit, que la plupart des problèmes en amour et dans le mariage commencent avec l’égoïsme. En décrivant l’amour idéal pour lequel le Christ, l’homme le plus altruiste qui n’ai jamais vécu, est le grand exemple, il n’est pas surprenant que cette écriture commence là.
Il y a beaucoup de qualités que vous devrez chercher dans un ami ou un petit ami, sans parler d’un époux et compagnon éternel, mais sans aucun doute les toutes premières et les plus fondamentales de ces qualités seront celles du souci et de la sensibilité envers autrui, un minimum d’égocentrisme qui rend la compassion et la gentillesse évidents. Cette meilleure portion de la vie d’un homme bien [est] sa…gentillesse », a dit M. William Wordsworth (Lines Composed a Few Miles Above Tintern Abbey [1798], lignes 33–35).
Il existe de nombreuses lacunes en chacun de nous que nous espérons que nos bien aimés ne remarqueront pas. Je suppose que personne n’est aussi séduisant ou aussi beau qu’il le souhaiterait, ou aussi brillant en classe, ou aussi pertinent en paroles, ou aussi riche qu’il le voudrait, mais dans un monde de talents et de destins aussi variés et que nous ne pouvons pas toujours contrôler, je pense que cela rend d’autant plus attrayant les qualités que nous pouvons contrôler. Des qualités telles que la considération, la patience, un mot gentil, se réjouir sincèrement du succès d’un autre. Cela ne nous coute rien, et peut représenter tout a ceux qui le reçoivent.
J’aime les paroles de Mormon et de Paul qui disent que celui qui aime vraiment n’est pas « Boursouflé ». N’est-ce pas une image merveilleuse ? N’avez-vous pas déjà été avec quelqu’un de si arrogant, si suffisant qu’il ressemblait au bonhomme Michelin ? Fred Allen a dit un jour qu’il avait vu une telle personne en train de tenir sa propre main. L’amour vrai fleurit lorsque nous nous préoccupons davantage d’une autre personne que de nous-même. C’est le grand exemple expiatoire du Christ pour nous, et cela devrait se remarquer davantage dans la gentillesse que nous montrons, le respect que nous donnons ainsi que l’altruisme et la bienveillance dont nous faisons preuve dans nos relations personnelles.
L’amour est une chose fragile, et certains éléments de la vie peuvent essayer de le briser. Beaucoup de dégâts peuvent être commis si nous ne sommes pas entre des mains tendres et attentionnées. Nous adonner totalement à une autre personne, comme nous le faisons dans le mariage, est la preuve de confiance la plus grande que nous puissions donner parmi toutes les autres relations humaines. C’est un véritable acte de foi, laquelle nous devrions tous être disposés à exercer. Si nous le faisons bien, nous partageons tout, tous nos espoirs, toutes nos craintes, tous nos rêves, toutes nos faiblesses, et toutes nos joies, avec une autre personne.
Aucune romance, aucunes fiançailles ou aucun mariage n’est vraiment digne de ce nom si nous n’y engageons pas tout ce que nous avons, et ainsi nous nous engageons vis-à-vis de celui ou celle que nous aimons. Vous ne pouvez pas réussir en amour si vous gardez un pied en dehors sur la rive au cas où. La nature même de cette œuvre demande le fait que vous vous accrochiez l’un à l’autre aussi fortement que possible et que vous vous jetiez à l’eau ensemble. Dans cet esprit et dans l’esprit de la demande de Mormon d’un amour pur, je veux souligner la vulnérabilité et la fragilité du futur de votre partenaire qui est placé entre vos mains pour être protégé, homme et femme, cela va pour les deux.
Sœur Holland et moi sommes mariés depuis presque 37 ans, à peine une demie douzaines d’années de moins que deux fois plus longtemps que nous avons vécu l’un sans l’autre. Je ne sais peut-être pas tout d’elle, mais j’en sais l’équivalent de 37 années, et c’est la même chose pour elle vis-à-vis de de moi. Je sais ce qu’elle aime et ce qu’elle n’aime pas, et elle sait la même chose de moi. Je connais ses gouts et ses centres d’intérêts, ses espoirs et ses rêves, et elle connait les miens. Au fur et à mesure que notre amour a grandi et que notre relation a murie, nous avons été de plus en plus libres l’un avec l’autre concernant toutes ces choses.
Le résultat est que je sais maintenant beaucoup mieux comment l’aider, et, si je me l’autorise, je sais précisément ce qui lui fera du mal. Dans l’honnêteté de notre amour, un amour qui ne peut pas vraiment être divin sans un tel dévouement total, assurément Dieu me rendra responsable de toutes blessures que je lui aurai infligées intentionnellement en la manipulant ou en lui faisant du mal alors qu’elle me faisait tellement confiance et qu’elle avait depuis longtemps retiré ses protections pour que nous soyons comme les écritures le disent : « une seule chair » (Genèse 2 :24). La dégrader ou la gêner de quelques façons que ce soit pour mon bénéfice personnel, ma vanité ou ma domination émotionnelle vis-à-vis d’elle me disqualifierait sur le champ d’être son époux. En effet, cela expédierait mon âme misérable dans une prison éternelle dans ce grand et spacieux édifice dont Léhi dit qu’il représente la prison de ceux qui vivent de « vaines imaginations » et de « l’orgueil des enfants des hommes » (1 Nephi 11 :36, 12 :18). Ce n’est pas étonnant que cet édifice soit situé à l’opposé de l’arbre de vie qui représente l’amour de Dieu ! Dans tout ce que le Christ était, il n’était jamais jaloux ou orgueilleux, il n’était jamais dévoré par ses propres besoins. Il n’a jamais, pas une seule fois cherché son propre intérêt au-dessus de celui d’un autre. Il se réjouissait du bonheur des autres, du bonheur qu’il pouvait leur apporter. Il était infiniment bon.
Dans une relation romantique, je ne vous ferais pas passer cinq minutes avec quelqu’un qui vous rabaisserait, qui vous critiquerait constamment, qui serait cruel envers vous et qui y trouverait même de l’humour. La vie est assez dure comme ça sans avoir la personne qui est censée vous aimer attaquer votre amour propre, votre dignité, votre confiance et votre joie. Dans les bras de cette personne vous méritez de vous sentir protégé physiquement et à l’abri émotionnellement.
Les membres de la Première Présidence ont enseigné que
« toutes formes d’abus physiques ou mentaux à l’encontre d’une femme n’est pas digne d’un détenteur de la prêtrise » et que « aucun homme détenant la prêtrise de Dieu ne devrait maltraiter son épouse de quelque manière que ce soit, ou diminuer, blesser ou profiter d’une femme », et cela inclue les amies, les petites amies, les fiancées, sans parler des épouses (James E. Faust, “The Highest Place of Honor,” Ensign, Mai 1988, 37, et Gordon B. Hinckley, “Reach Out in Love and Kindness,” Liahona,Novembre 1982, 77).
Si vous allez juste manger une pizza ou faire du tennis, allez-y avec quelqu’un avec qui vous pourrez vous amuser d’une façon saine. Mais si vous êtes sérieux, ou envisagez de le devenir, s’il vous plait, trouvez quelqu’un qui fera ressortir le meilleur de vous-même et qui n’est pas jaloux de votre réussite. Trouvez quelqu’un qui souffre quand vous souffrez et qui trouvera son bonheur dans le vôtre.
La deuxième partie de ce sermon scripturaire sur l’amour dans Moroni 7 : 45 dit que la véritable charité, l’amour vrai, « ne s’irrite pas, ne soupçonne pas le mal, et ne se réjouit pas de l’injustice ». Pensez au nombre de disputes, au nombre de vexations, de rejets, de mauvais traitements, et dans le pire des cas, au nombre de séparations et de divorces qui pourraient être évités si nous n’étions pas aussi facilement offensés, si nous ne pensions pas de mal l’un de l’autre, et si nous ne nous réjouirions ni dans l’iniquité, ni dans les petites erreurs.
Les crises de colères ne sont pas belles, même chez les enfants ; elles sont abjectes chez les adultes, surtout pour les adultes qui sont censés s’aimer. Nous sommes trop facilement vexés ; nous sommes trop disposés à penser que notre partenaire voulait nous blesser, voulait nous faire du mal ; et en réaction défensive ou jalouse, nous nous réjouissons trop souvent lorsque nous les voyons commettre une erreur ou les trouvons en tort. Faisons preuve de discipline. Agissons avec un peu plus de maturité. Mordez-vous la langue si nécessaire. « Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, Et celui qui est maître de lui-même, vaut mieux que celui qui prend des villes ». (Proverbes 16 : 32). Au moins une différence entre un mariage correct et un super mariage peut être cette disposition dans ce dernier à laisser passer certaines choses sans faire de commentaires, sans répondre.
Dans un discours concernant l’amour vous pourriez espérer entendre parler de Roméo et Juliette. Mais laissez-moi vous parler d’une histoire bien moins vertueuse. Avec Roméo et Juliette la fin de l’histoire était le résultat d’une innocence qui a mal tournée, une sorte d’erreur triste et déchirante entre deux familles qui auraient dû mieux réagir. Mais dans l’histoire d’Othello et de Desdemona, la tristesse et la destruction sont calculés, ils sont malicieusement prévus depuis le début. De tous les méchants dans l’œuvre de Shakespeare, et peut-être dans toute la littérature, il n’y a personne que j’exècre plus que Iago. Rien que son nom me rappelle le diable, ou du moins, c’est comme cela que je le ressens maintenant. Et quel est son diabolisme, et la vulnérabilité tragique et presque inexcusable d’Othello vis-à-vis de lui ? C’est la violation do Moroni 7 et de 1 Coritniens 13. Entre autres choses, ils ont cherché le mal là où il n’existait pas, ils ont accepté une iniquité imaginaire. Les méchants dans ce cas ne se réjouissent pas de « la vérité ». Iago a dit à propos de l’innocente Desdemona : « J’ai transformé sa vertu en piège ; Et de sa bonté j’ai fait un filet / Qui les retiendra tous » (William Shakespeare, Othello, acte 2, scène 3, lignes 366–68). Répandant le doute ainsi que des insinuations maléfiques, jouant avec la jalousie et la tromperie et pour finir la rage meurtrière, Iago conduit Othello à prendre la vie de Desdemona, vertu transformée en piège, bonté changée en filet fatal.
Maintenant, grâce au ciel, dans cet endroit ce matin nous ne parlons pas d’infidélité, réelle ou imaginaire, ni de meurtre ; mais dans l’esprit d’un enseignement universitaire, apprenons les leçons qui nous sont enseignées. Ayez les meilleures pensées les uns pour les autres, et surtout pour ceux que vous prétendez aimer. Supposer le bien et douter du mal.
Troisièmement et pour finir, les prophètes nous disent que l’amour vrai « excuse tout, croit tout, espère tout et supporte tout » (1 Corinthiens 13 : 7). Une fois de plus, il s’agit d’une description de l’amour du Christ, Il est le grand exemple de quelqu’un qui a supporté et cru et espéré et enduré. Nous sommes invités à faire de même dans nos relations amoureuses et nos mariages du mieux que nous le pouvons. Supportez et soyez forts. Espérez et croyez. Il y a certaines choses dans la vie sur lesquelles nous n’avons aucun controle. Ces choses doivent être endurées. Nous devons vivre avec certaines déceptions en amour et dans le mariage. Ce ne sont pas des choses que quiconque espère dans la vie, mais elles viennent parfois. Et quand elles viennent, nous devons les supporter ; nous devons croire ; nous devons espérer que ces chagrins et ces difficultés cesseront ; nous devons endurer jusqu’à ce que les choses soient justes à la fin.
L’un des grands objectifs du vrai amour est de s’aider l’un l’autre dans ces moments. Personne ne devrait avoir à faire face à de telles épreuves, seul. Nous pouvons endurer presque n’importe quoi si nous avons quelqu’un à nos côtés qui nous aime vraiment, qui allège notre fardeau. A ce sujet, un ami enseignant à BYU, le professeur Brent Barlow, m’a parlé il y a quelques années des marques de Plimsoll.
Jeune anglais, Samuel Plimsoll adorait regarder les navires charger et décharger leurs marchandises. Rapidement, il a remarqué que, peu importe la place disponible à bord, chaque navire avait une capacité à ne pas dépasser. Si un navire dépassait cette limite, il sombrerait certainement dans la mer. En 1868 Plimsoll s’est rendu au Parlement et a fait passer une loi concernant les navires marchands qui, entre autres choses, exigeait que des calculs soient effectués pour connaitre la capacité de chaque navire. Suite à cela, des lignes ont été tracées sur la coque de chaque navire en Angleterre. Quand la marchandise était chargée, le navire s’enfonçait de plus en plus bas dans l’eau. Lorsque le niveau d’eau sur le côté du navire atteignait la marque de Plimsoll, on considérait que le bateau était rempli au maximum de sa capacité même s’il restait de la place. Grâce à cela, le nombre de morts en mer a été grandement réduit.
Tout comme les navires, les gens ont des capacités différentes à des moments différents et même des jours différents dans leur vie. Dans nos relations nous devons déterminer nos propres lignes de Plimsoll et les identifier dans la vie de ceux que nous aimons. Ensemble nous devons contrôler les niveaux de chargement et aider à délester ou au moins à réajuster certaines marchandises si nous voyons que notre bien aimé est en train de couler. Ensuite, lorsque le navire de l’amour est stabilisé, nous pouvons évaluer à long terme ce qui doit continuer, ce qui peut être remis à plus tard, et ce qui peut être abandonné définitivement. Les amis, fiancés et époux doivent pouvoir contrôler le stress l’un de l’autre et reconnaitre les différents courants et les différentes saisons de la vie. Nous nous devons l’un à l’autre d’établir des limites et ensuite de jeter par-dessus bord certaines choses si la santé émotionnelle et la force d’une relation amoureuse sont en danger. Souvenez-vous, l’amour pur « supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout », et aide ceux que nous aimons à faire de même.
Pour finir. Dans les dernières déclaration de Mormon et de Paul, ils affirment que « la charité [l’amour pur] ne périe jamais » (Moroni 7:46, 1 Corinthiens 13:8). Elle existe quoi qu’il arrive. Elle subsiste par beau temps et dans l’ombre, à travers les chagrins les plus sombres ainsi que dans la lumière. Elle ne périt jamais. C’est comme cela que le Christ nous a aimé, et c’est de cette manière qu’Il a espéré que nous nous aimerions. Dans un dernier discours à tous ces disciples de tout temps, il a dit : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés » (Jean 13 :34). Bien sûr, un tel pouvoir divin durable en amour et dans le mariage nécessite plus que ce que chacun de nous ne peut réellement donner. Cela nécessite quelque chose de plus, un don du ciel. Rappelez-vous de la promesse de Mormon : qu’un tel amour, celui que nous voulons et auquel nous nous attachons, est « conféré » aux « vrais disciples du Christ ». Vous voulez la capacité et la sécurité dans l’amour et dans le mariage et l’éternité ? Soyez un vrai disciple de Jésus. Soyez un Saint des Derniers Jours authentique, engagé en paroles et en actions. Croyez que votre foi a tout à voir avec votre amour, parce que c’est le cas. Différenciez vos rendez-vous galants du fait d’être des disciples à vos risques et périls. Ou, pour parler plus positivement, Jésus Christ, la Lumière du monde, est la seule lampe avec laquelle vous pouvez voir le chemin de l’amour et du bonheur pour vous et votre bien aimé, avec succès. Comment devrais-je t’aimer ? Comme Il aime, car cette manière « ne périt jamais ». J’en témoigne et exprime mon amour pour vous et pour Lui, au nom sacré du Seigneur Jésus Christ, amen.
Discours écrit par Jeffrey R. Holland et publié dans byu speeches, traduit par Samuel Babin