La Conférence Générale d’octobre 2016 fut un moment pour chacune d’entre nous de raviver notre foi en l’Évangile rétabli et notre volonté de suivre le Sauveur. En relisant les discours, j’ai relevé 7 points sur lesquelles les femmes de l’Eglise se doivent de travailler pour se perfectionner et construire le Royaume de Dieu.
1/ Soyez des supports et des actrices dans le programme des visites au foyer
Elder Holland a été clair dans son discours: les visites au foyer sont essentielles pour la “santé” d’une paroisse, sa cohésion et la progression de ses membres. En tant que femmes (épouses, filles, mères, etc), nous nous devons de soutenir et encourager les hommes de notre paroisse à s’acquitter de ce devoir de la prêtrise. Si nous rechignons à ce qu’ils s’absentent un soir pour aller voir les familles dont ils doivent s’occuper, spirituellement et parfois aussi matériellement, comment pourrions-nous également râler que nos frères visiteurs ne viennent pas nous voir?
Une autre façon d’être des soeurs actives est de se tourner vers nos visiteurs au foyer et de leur dire, droit dans les yeux ou lors d’un appel téléphonique peu importe, que leurs visites sont attendues et même requises! Elder Holland a raconté l’histoire de cette soeur qui avait un problème de plomberie et dont les frères visiteurs ont agis de la pire manière possible: ils sont partis parce qu’elle était “occupée”… sans même chercher à lui proposer leur aide!
Il y aura des moments où vos visiteurs au foyer ne pourront pas directement vous aider, mais ils peuvent faire appel à un autre frère ou vous aider à chercher une solution. Je déconseille à quiconque d’appeler mon mari à l’aide pour un problème de plomberie, par contre pour monter une armoire, planifier un budget ou faire du ménage, là il sera à l’aise. Pour les visiteurs au foyer, le fait de recevoir des appels à l’aide peut être particulièrement stressant (“Vais-je être à la hauteur?”), alors dites-leur que leurs efforts et leur présence sont les bienvenus. Mettez-les à l’aise!
L’unité et la fraternité au sein d’une paroisse s’accroît lorsque les besoins sont exprimés et que ceux qui ont des talents, un appel les concernant ou de la bonne-volonté viennent à leur rencontre.
2/ Priez!
Oui, je sais. C’est assez simple à faire, mais le faisons-nous du fond de notre coeur, comme le dit Elder Juan A. Uceda. Ou bien le faisons-nous, tout court? Combien de fois repoussons-nous nos élans du coeur, notre désir de nous confier à notre Père céleste? Les raisons sont multiples, mais elles ne doivent pas nous faire oublier que notre relation avec Dieu est la chose la plus importante dans notre vie et celle qui permet au reste de nos relations d’êtres plus profondes et sincères. Donc, chères soeurs… priez!
3/ Lisez le Livre de Mormon
Elder Stevenson a choisi de s’adresser aux membres au sujet du Livre de Mormon. Mes soeurs, cela s’adresse tout particulièrement à nous qui sommes si souvent tiraillées entre mille choses à faire. Prenons le temps chaque jour de redécouvrir ce livre puissant et rempli de l’amour de Dieu pour tous ses enfants. Comme l’a dit Elder Stevenson:
Dans les pages de ce livre, vous découvrirez l’amour infini et la grâce incompréhensible de Dieu. Si vous vous efforcez de suivre les enseignements que vous y trouverez, votre joie augmentera, votre compréhension grandira, et les réponses que vous cherchez aux nombreuses difficultés que présente la condition mortelle vous seront données. En découvrant le livre, vous découvrez le Seigneur. Le Livre de Mormon est la parole révélée de Dieu. J’en rends témoignage de tout mon cœur et de toute mon âme. Au nom de Jésus-Christ. Amen.
4/ Regardez le bien que les personnes autour de vous peuvent faire.
Soeur Bingham a bien expliqué que notre façon de concevoir la charité et le partage de l’Evangile commençait par une réalisation, en nous-même, que nous sommes capables de beaucoup et que nous pouvons être des lumières dans nos foyers.
Oui, nous pouvons faire briller la lumière de l’Évangile dans notre foyer, dans notre école et sur notre lieu de travail si nous recherchons ce qui est positif chez les autres, en parlons et laissons les imperfections s’évanouir.
Soyons moins rapide à chercher les défauts des autres que nous ne sommes à voir quel est leur potentiel. Bien sûr, nous nous devons de voir où le mal se trouve, mais nous pouvons et devons user d’intelligence, de courage, de douceur et de patience pour faire ressortir le bien dans les gens qui nous sont proches.
5/ Apprenez à connaître Jésus-Christ… dans tous les aspects de votre vie.
Je remercie Carole M. Stephens pour son si beau discours sur Jésus en tant que Maître-guérisseur. Comme elle l’a dit:
Premièrement, le Sauveur, le Maître-guérisseur, a le pouvoir de changer notre cœur et de nous soulager définitivement de la tristesse engendrée par nos propres péchés. […]
Deuxièmement, le Maître-guérisseur peut nous réconforter et nous fortifier lorsque nous souffrons à cause des mauvaises actions des autres. […]
Troisièmement, le Maître-guérisseur peut nous réconforter et nous soutenir lorsque nous connaissons les douloureuses « réalités de la condition mortelle » telles que les catastrophes, les maladies mentales et physiques, les douleurs chroniques et la mort.
Je ne connais pas encore le Christ aussi bien que je le souhaiterais, mais je sais que ces trois points ci-dessus sont une grande vérité. J’ai fait l’expérience du point trois lors de la naissance à la maison de mon troisième enfant, accompagnée de deux sages-femmes. C’était un choix réfléchi de ma part, et je m’étais préparé spirituellement pour ce moment. Lorsque j’en ai eu besoin, j’ai ressenti la paix et l’amour du Sauveur avec moi et j’ai su que notre “condition mortelle” n’était pas quelque chose de désespérant et que nous sommes capables de bien plus que nous le soupçonnons parfois. Et avec l’aide des cieux bien sûr.
Pour le point deux, je le vis encore actuellement et je ne sais pas comment j’aurais pu tenir moralement si je ne ressentais pas sa présence réconfortante auprès de moi à chaque fois que je suis confrontée à la personne qui me fait souffrir.
Quant au point un… je pense que c’est un processus quotidien que nous nous devons d’approfondir jour après jour pour être plus vertueuses.
6/ Comprenez, puis enseignez, la doctrine de l’Evangile.
Bonnie L. Oscarson nous a exhorté, chères soeurs, à accroître notre force et à “enseigner à nos enfants et à nos jeunes les principes fondamentaux de l’Évangile qu’ils doivent comprendre pour pouvoir naviguer dans le monde où ils vivent.”
Si je laisse aux autres le soin d’enseigner à mes enfants comment ils doivent se comporter en société, ce qui est correct de faire et ce qui ne l’est pas… Il risque fort d’y avoir des tensions dans mon foyer si ces enseignements ne sont pas en accord avec les commandements et les enseignements de notre Seigneur Jésus. Soeur Oscarson a très bien pointé le fait que le monde actuel tire les gens dans des directions opposées et qu’ils se sentent écartelés, incapables de pouvoir des choix. Si nous restons fermes dans notre foi en Christ, et si nous amenons nos familles à discuter sereinement de tous les sujets possibles, alors nous serons à même d’enseigner les principes de l’Evangile et convertir les coeurs à ceux-ci.
7/ Vivez par la foi
De tout ce que j’ai dit auparavant, ceci est le point essentiel. Sans votre foi en Dieu et Son Fils notre Rédempteur, vous n’auriez pas le désir de: accepter de voir vos visiteurs au foyer et rechercher leur aide, de prier, de lire vos Ecritures, de faire ressortir le potentiel divin d’autrui, d’apprendre à connaître Jésus, et d’enseigner Sa doctrine.
Ne renoncer pas au bout de quelques mètres, avancez avec foi et bonté, et vous obtiendrez en temps voulu des bénédictions personnelles qui vous ferons apprécier le chemin que vous aurez parcouru. Président Uchtdorf a déclaré:
Dieu « est le rémunérateur de ceux qui le cherchent sincèrement 12 », mais cette récompense n’est habituellement pas derrière la première porte. Alors nous devons continuer de frapper. Sœurs, n’abandonnez-pas ! Recherchez Dieu de tout votre cœur. Faites preuve de foi. Avancez sur le chemin de la justice.
Je vous promets que, si vous faites cela, […] vous recevrez les réponses que vous cherchez. Vous trouverez la foi. Et un jour vous serez remplis d’une lumière qui deviendra « de plus en plus brillante jusqu’au jour parfait13. »
Mes chères soeurs, je vous invite en mettre en pratique ces 7 enseignements de la Conférence Générale d’octobre 2016, afin que vous puissiez être des Filles de Dieu plus sereines, plus sûres d’elles-même et plus charitables. Je suis persuadée que si nous agissons ainsi, nous pourrons nous rapprocher de Dieu.
Texte original d’Eolia Disler.